Refuser l’improvisation, Plaidoyer pour le maintien de la loi du 1 %
Depuis quelques semaines, plusieurs interventions publiques, provenant essentiellement des milieux patronaux, contestent la pertinence de la loi sur la formation de la main-d’œuvre en emploi, aussi appelé la loi du 1 %. Pour leurs auteurs, comme Martine Hébert, de la Fédération canadienne des entreprises indépendantes, et Françoise Bertrand, de la Fédération des chambres de commerce du Québec, le diagnostic est clair : celle loi est un échec et il convient donc de l’abolir. En contrepartie, les entreprises accepteraient d’accueillir davantage de stagiaires. Ces propos appellent plusieurs remarques qui interrogent autant le diagnostic que la proposition alternative. Pierre Doray et Félix Simoneau, du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (UQAM), signent ici un plaidoyer en faveur de la structuration de la formation de la main-d'oeuvre au Québec.