Programme d’expérience québécoise : restriction des critères d’admission
Le gouvernement Legault revient à la charge avec une nouvelle réforme des critères d’admission au Programme d’expérience québécoise (PEQ). Désormais, une expérience de travail d’un à deux ans serait exigée pour les étudiantes et les étudiants étrangers qui souhaiteraient obtenir un certificat de sélection en passant par le PEQ.



Le recul du gouvernement Legault au sujet de l’application des nouveaux critères du Programme d’expérience québécoise (PEQ) en immigration permet d’éviter de nombreux drames humains, touchant des personnes qui sont souvent déjà bien intégrées à la société. Cependant, ces nouveaux critères soulèvent toujours plus de problèmes que de solutions pour les futurs étudiantes et étudiants étrangers qui souhaiteraient s’établir au Québec au terme de leurs études.
Depuis la dernière campagne électorale au Québec, les débats sur l’immigration ont repris de plus belle. Dans ce contexte, l’éducation des adultes devient un outil précieux tant pour favoriser le vivre ensemble que pour mieux accueillir les personnes immigrantes.
Au Québec, les personnes immigrantes sont, globalement, plus scolarisées que les personnes nées au Canada. Cependant, elles sont deux fois plus au chômage que les personnes natives et elles sont moins présentes en emploi. Leur revenu moyen était de 10 000$ de moins en 2011. Le présent article donne des clés pour comprendre ce paradoxe.