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ICEA

Institut de coopération pour l'éducation des adultes

Plan d'animation 2

Vendredi 2 mai 2014 - ICÉA

1. Introduire la notion de situation nouvelle
2. Réflexion sur la notion de projet collectif
3. Choix du projet collectif

 

1. Introduire la notion de situation nouvelle

Une situation nouvelle, c’est la première fois que je pratique une activité, que je rencontre quelqu’un ou que je me rends dans un lieu, etc.

Voici des exemples de situations nouvelles

  • Découvrir mon nouveau quartier ;
  • Utiliser un outil inconnu ;
  • Naviguer sur le Web pour la première fois ;
  • Écrire un courriel ou clavarder avec un ami pour la première fois ;
  • Jouer avec le plus récent jeu vidéo de mes enfants (PlayStation, Wii, Xbox 360, Kinect) ;
  • Aller dans un nouveau restaurant ;
  • Manger un plat ou un mets inconnu ;
  • Rencontrer un groupe de personnes que je ne connais pas ;
  • Interagir dans un groupe de personnes que je ne connais pas ;
  • Dire ma façon de penser à une autre personne pour la première fois ;
  • Prendre le métro dans une grande ville pour la première fois ;
  • Écouter la radio ou la télévision dans une autre langue ;
  • Rencontrer des gens qui viennent d’un autre pays ;
  • Conduire dans le trafic d’une grande ville pour la première fois ;
  • Faire des travaux dans un milieu de travail inconnu (industrie, magasin, ferme, etc.).
  • Il est possible de formuler plusieurs constats découlant de situations nouvelles :
    - Une situation nouvelle nous confrontera à l’imprévu, voire à l’inconnu.
    - Qui que l’on soit, une situation nouvelle sera la source d’une certaine instabilité, notamment par rapport à la stabilité de notre quotidien.
    - Finalement, vivre une situation nouvelle sera toujours une expérience unique. Par exemple, les expériences de différentes personnes confrontées à la même situation nouvelle seront complètement différentes.

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2. Réflexion sur la notion de projet collectif

À partir de ces constats, invitez les membres de votre groupe à expliquer comment ils vivent une situation nouvelle. Quels sentiments les animent alors : la crainte, l’hésitation, la curiosité, l’enthousiasme, etc.? Demandez-leur comment ils envisagent le fait de devoir réaliser un projet de groupe en y participant de manière active. Selon leurs réactions, la durée de cette activité peut varier considérablement.

Voici quelques exemples de projets collectifs que vous pouvez présenter afin d’alimenter les réflexions :

  • Organiser la visite :
    - d’une industrie locale ;
    - d’un quartier inconnu ;
    - d’une coopérative d’habitation ou d’un autre organisme à vocation sociale.
    - Rencontrer des personnes « spéciales » qui sont généralement perçues comme peu accessibles :
    - un employeur de la région ;
    - un élu provincial ou fédéral ;
    - une vedette sportive.
  • Organiser des services :
    - participer à une corvée chez un membre du groupe, ou bien encore, pour une association caritative, pour un organisme communautaire ;
    - faire de l’échange de gardiennage ;
    - donner trois heures de bénévolat dans un centre pour personnes âgées ;
    - faire des cartes postales à partir de collages et correspondre avec d’autres groupes qui suivent les ateliers NCF ;
    - préparer une pièce de théâtre qui met en scène des personnages ayant des compétences génériques fortes ;
    - organiser un bazar ;
  • Organiser une corvée collective de nettoyage ; etc.

Présentez l’importance du projet collectif pour le succès des ateliers en cours. Rappelez que le savoir-reconnaître passe par les quatre actions de la reconnaissance. Si l’expression et la valorisation peuvent prendre forme dans une discussion autour des compétences, la découverte et l’intégration prennent véritablement forme dans l’action par la réalisation d’un projet collectif.

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3. Choix du projet collectif

Lorsque vous sentez que votre groupe est prêt à faire un choix, remettez à chaque membre la liste des critères d’admissibilité du projet collectif. Après en avoir pris connaissance en groupe, demandez aux gens de lancer des idées de projet sans s’autocensurer. Plus nombreuses seront les idées émises, plus le choix final sera satisfaisant.

Les critères d’admissibilité d’un projet collectif

Un projet collectif doit : comporter des situations nouvelles ; créer une certaine instabilité ; éveiller la curiosité ; exiger plusieurs situations de travail ; faire appel à des compétences variées ; contenir des éléments imprévus ; permettre d’obtenir un résultat. Une fois le projet collectif retenu, assurez-vous que les membres du groupe s’entendent sur les principales étapes nécessaires à sa réalisation. Une vision commune du projet facilitera le déroulement de l’activité principale de la prochaine rencontre. Pour vous aider dans cette tâche, utilisez les aides à la planification du projet collectif, (troisième partie du manuel, à la section intitulée : « Les outils d’aide à l’animation », page 131).

Ces outils rappellent les sept critères d’acceptabilité d’un projet collectif. Ils vous engagent, par ailleurs, à définir l’objectif principal et les objectifs secondaires du projet retenu ainsi que les tâches à réaliser (par qui, quand et comment). Ces informations seront nécessaires à la réalisation de l’activité « Retour sur le projet collectif » lors de l’atelier 7.

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