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ICEA

Institut de coopération pour l'éducation des adultes

Gilles Champoux - Vendredi 22 Mars 2013

Vendredi 22 mars 2013 - Anonyme (non vérifié)
Nom: 
Gilles Champoux
Mon secteur d’activité: 
Formation continue
Région desservie: 
Mauricie
Premier thème
Un Québec apprenant doit renforcer la reconnaissance publique et politique de l’éducation et de la formation des adultes.
1. Comment renforcer, au sein de la société, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?: 
En faire la promotion "tout au long de la vie", valoriser ceux qui le font, faire valoir les retombées de la formation,
2. Comment renforcer, au sein du gouvernement, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?: 
Par l'adoption d'une d'une politique de communication et de soutien, prévisible et à long terme.
Deuxième thème
Un Québec apprenant doit répondre aux besoins diversifiés d’apprentissage des personnes et des collectivités.
1. Quels sont les principaux enjeux ?: 
a) Pour les personnes sans emploi, le principal enjeu est de bien guider les adultes dans leur cheminement. Plusieurs organismes accompagnateurs nont pas les compétences et les outils nécessaires pour mettre à profit les expérriences des adultes dans la poursuite de leur cheminement. On utilise trop souvent un processus d'orientation plutôt qu'un processus de clarification d'objectifs. Trop souvent les adultes investissent temps et argent sans améliorer signifivativement leur situation. b) Donner l'accès aux adultes à la formation.
2. Comment résoudre les problèmes soulevés par les enjeux?: 
a) S'assurer que les intervenants appelés à guider les adultes connaissent bien les milieux de travail, les métiers et les professions vers lesquels ils guident les adultes. À défaut de les connaêtre, ils doivent se faire accompagner de spécialistes du domaine. La connaiissance des compétences génériques est également essentielle au choix d'un bon parcours. b) Pour les cherchuers d'emploi, depuis plus de 20 ans, les cégeps laissent à leur porte plus ou moins 5000 adultes chaque année faute d'un financemnet approprié de l'offre de formation continue. Même après tout ce temps, on ne peut s'expliquer la logique d'enveloppes ouvertes au niveau secondaire et universitaire et d'enveloppes fernées au collégial. D'autant plus que 90% des nouveaux emplois exigeront des compétences de niveaux technique. Pour les personnes en emploi, il faut démontrer noir sur blanc aux entreprises que la productivité passe par la compétence, à ce moment, ils feront les efforts pour libérer leur personnel et leur permettre de se perfectionner.
Troisième thème
Un Québec apprenant doit s’appuyer sur la collaboration des milieux et des réseaux de l’éducation et de la formation des adultes.
1. Comment susciter et mettre en valeur les collaborations entre nos organisations?: 
Seul un modèle de financement des organisations qui obligent à cette nécessaire collaboration peut apporter une réponse durable au manque de collaboration. Tant que les organismes sont en concurrence pour attirer de la clientèle, il sera difficile d'optimiser les processus pour l'adulte.
2. À quel projet collectif pourrais-je collaborer?: 
Je serais prêt à collaborer à la mise en place d'un système d'accompagnement permettant aux adultes d'obtenir des parcours réalistes et limpides qui produisent des résultats tangibles et également des mesures de soutien afin d'assurer le succès de sa démarche.
Commentaires
Quelles sont vos attentes à l’égard du 24 heures pour un Québec apprenant?: 
Que les participants puissent dégager les pistes d'actions pour faire tomber les obstacles à la formation des adultes et que les ministères acceptent leur responsabilité d'assurer à chaque adulte une solide formation de base.
Avez-vous des commentaires à ajouter?: 
Ils seraient importants de se questionner sur l'impact d'offrir des parcours alternatifs aux jeunes du secondaire plutôt que de tout mettre en oeuvre pour leur permettre de terminer leur secondaire. On voit apparaître de plus en plus d'adultes très mal outillé en compétences en littératie, ce qui limite grandement la possibilité de les voir progresser dans leur travail et dans leur vie. Il est impératif que, peu importe le parcours offert aux jeunes du secondaire, que la formation de base en fasse partie. Il est dramatique que l'on enseigne un métier à un jeune de secondaire III sans les obliger à poursuivre l'apprentissage du français et des mathématiques.