Le Réseau de lutte à l’analphabétisme, composé de 20 organisations de la société civile de tous les horizons, dévoile aujourd’hui sa plateforme intitulée Pour une stratégie nationale de lutte à l’analphabétisme. La proposition du Réseau s’inscrit dans une perspective de justice sociale et de droit à l’éducation et à l’apprentissage tout au long de la vie et vise à instaurer des mesures structurantes qui s’attaqueront aux causes et aux conséquences de l’analphabétisme au Québec.
Créé à l’initiative de l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICÉA) et du Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec (RGPAQ), le Réseau de lutte à l’analphabétisme s’est donné pour mission de sensibiliser la société québécoise à la question de l’analphabétisme, de ses causes et de ses conséquences, d’une part, et de mobiliser la société civile en vue de l’adoption, par le gouvernement du Québec, d’une stratégie nationale de lutte à l’analphabétisme, d’autre part.
Pour lutter efficacement contre l’analphabétisme, il est impératif d’agir sur plusieurs fronts. Et pour y arriver, une mobilisation de tous les acteurs socio-économiques et de l’État est nécessaire. C’est pourquoi le Réseau entend avant tout rencontrer et présenter sa plateforme à l’ensemble des porte-parole des partis politiques ainsi qu’au ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, monsieur Sébastien Proulx, acteur incontournable de la mise en œuvre d’une telle stratégie.
Rappelons qu’au Québec, plus d’un million d’adultes âgés de 16 à 65 ans ne maîtrisent pas suffisamment la lecture et l’écriture. Les membres du Réseau sont donc déterminés à ce que le gouvernement québécois fasse, de la lutte à l’analphabétisme, une priorité. Les conséquences de l’analphabétisme ou de la faible littératie sont trop nombreuses sur le développement social, économique et culturel du Québec et les coûts humains et sociaux, trop importants.