ICEA

Institut de coopération pour l'éducation des adultes

Rapport de la plénière du jeudi 30 mai

Le soir du jeudi 30 mai, une période d’échange en plénière était prévue pour des commentaires des personnes participantes sur des aspects qui n’ont pas été abordées durant la discussion, dans la consultation ou dans la préparation de l’événement. Une douzaine d’interventions ont eu lieu. Nous présentons en vrac le contenu des interventions qui suggéraient un aspect qui n’a pas été abordé. Cette période d'échange a débutée vers 20 h 45.
 
  • Dans l’atelier 18, portant sur l’éducation postsecondaire et supérieure, on insiste pour ajouter le niveau secondaire aux secteurs concernés par cette orientation, étant donné qu’il y a 100 000 adultes dans le réseau public des commissions scolaires. 

  • On mentionne la nécessité de ne pas oublier les besoins des personnes plus âgées. Le droit d’apprendre ne peut s’arrêter à 65 ans ou avec la re-traite.

  • On mentionne le recul de la formation en milieu de travail et du dévelop-pement de la main-d’œuvre. On suggère de s’intéresser à la répartition du budget de formation dans les entreprises, notamment dans les grandes entreprises, alors que plusieurs activités de formation sont asservies aux stricts besoins commerciaux de l’entreprise, au détriment du développement de la main-d’œuvre. On souhaite une répartition plus équitable des ressources.

  • On affirme que les politiques de soutien financier pour la formation conti-nue en milieu de travail demeure une question peu abordée dans la dis-cussion et, plus généralement, au Québec.

  • On déplore aussi les obstacles et les préjugés à l’endroit du secteur professionnel secondaire, comme orientation pour les jeunes adultes alors que les parents présentent une méconnaissance de l’intérêt de la formation professionnelle et que peu de valorisation est faite de la formation de ce secteur.

  • On passe trop souvent encore sous silence la discrimination dont les jeu-nes femmes monoparentales sont l’objet dans les opportunités de formation, notamment à cause des contraintes familiales dont elles doivent assumer.

  • On souhaite que l’atelier 16 sur la formation générale des adultes prenne en considération l’importance de soutenir les adultes et de préciser que les ressources prévues pour eux dans ce domaine soient dédiées et dépensées dans ce secteur, ce qui ne serait pas le cas actuellement.

  • Parmi les éléments importants dont il est peu question selon un interve-nant, on mentionne la condition précaire du personnel salarié des centres d’éducation des adultes, mais aussi celle du personnel des organismes communautaires. Valoriser l’éducation et la formation des adultes, c’est aussi valoriser le travail de celles et ceux qui œuvrent auprès des adultes apprenants.

  • Enfin, la question de genre, la dimension femmes des différents enjeux en éducation et en formation des adultes demeure un angle important de lecture des réalités de l’apprentissage dans les différents secteurs. L’offre de formation faite aux femmes demeure très limitée et il importe d’en tenir compte dans tous les ateliers.