Déclaration de l’ICÉA sur la conciliation entre les études, la famille et l’emploi chez les femmes

Pour l’ICÉA, une action conciliant les études, la famille et l’emploi reconnaîtra qu’une action collective est nécessaire pour lever des obstacles que les femmes et leur famille ne peuvent surmonter par elles-mêmes. Ces actions devront tenir compte des conditions spécifiques de la vie des femmes et, en ce sens, être personnalisées. Enfin, concilier les études, la famille et l’emploi met en œuvre le droit à l’éducation pour les femmes.

Pour réussir cette conciliation entre les études, la famille et l’emploi, l’ICÉA propose des stratégies et des actions. Premièrement, l’approche systémique qu’il faut préconiser invite à faire de la conciliation entre les études, la famille et l’emploi un axe central d’une politique d’éducation des adultes. Deuxièmement, la conciliation entre les études, la famille et l’emploi appelle une approche globale et intégrée du soutien financier sur lequel peuvent compter les femmes et leur famille. Troisièmement, il convient que les établissements d’enseignement adoptent des pratiques organisationnelles durables qui inscrivent la conciliation dans leur fonctionnement et qui vont au-delà l’action volontaire des personnels. Quatrièmement, les partenaires du marché du travail, en particulier, les employeurs, doivent faire valoir auprès du gouvernement l’importance d’adopter une approche globale pour concilier les études, la famille et l’emploi et doivent prendre des mesures pour la favoriser.

Cette déclaration de l’ICÉA fait suite à une recherche réalisée pour le compte de l’Institut par Jean-Pierre Mercier, professeur au département d’éducation et formation spécialisées de l’UQAM, Nikolas Parent-Poisson, bachelier en sociologie à l’UQAM et Catherine Dalle, étudiante au baccalauréat en enseignement du français langue seconde à l’UQAM. La réalisation de cette recherche a été rendue possible grâce au soutien du Service aux collectivités de l’UQAM.