Un Québec apprenant doit renforcer la reconnaissance publique et politique de l’éducation et de la formation des adultes.
1. Comment renforcer, au sein de la société, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?:
Il y a, à mon avis, un débat politique à faire. Actuellement les Centres d'éducation des adultes sont devenus des centres d'adaptation scolaire et des centres de francisation, dans le cas des régions où la clientèle immigrante est importante. Je ne veux pas dire ici qu'il ne faut pas s'occuper des clientèles en adaptation scolaire et en francisation mais lorsque la majorité des ETP d'un Centre se comptabilise principalement pour ces 2 types de clientèle, je pense ue nous avons perdu le sens de l'éducation des adultes, tout au long de la vie....avec des clientèles diversifiées et dans différents milieux de vie.
De plus le MELS a intégré l'éducation des adultes au secteur régulier au grand plaisir des commissions scolaires qui n'ont jamais vraiment défendu les centres d'éducation des adultes.
On ajoute à cela le désintéressement évident du MELS et des CS envers les groupes communautaires¸ il n'y a qu'un pas pour s'assurer que l'éducation des adultes est menacée dans sa survie.
2. Comment renforcer, au sein du gouvernement, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?:
Je réponds un peu à cette question à la question 1.
Je dirais: réunir les forces comme l'AQIFGA, les CS qui croient encore à l'EDA et les CEA qui croient au Régime pédagogique de lla FGA composé de 10 services d'enseignement et qui veulent défendre la survie de ces 10 services.
Il faut s'unir et intervenir auprès du MELS afin que la DEAAC puisse se remobiliser et qu'elle reprenne le flambeau comme l'a fait la DFGA dans les années 1990.
Une bataille politique est de mise, si on veut s'assurer de la survie de l'ÉDA