Premier Thème
Un Québec apprenant doit renforcer la reconnaissance publique et politique de l’éducation et de la formation des adultes.
Ajoutez votre opinionMarie-Hélène Laurence - Mardi 28 Mai 2013
1. Comment renforcer, au sein de la société, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
Pour qu'une véritable culture de la formation puisse s'instaurer, il faut prendre conscience que l'apprentissage est partout possible, par les contacts entre pairs, par soi-même, par le jeu, par l'expérimentation, etc. Pour renforcer cette reconnaissance et valorisation de l'éducation et de la formation, il faut non seulement multiplier les possibilités de participation, les lieux de rencontres, d’échanges pour favoriser les apprentissages, mais aussi leur donner un sens, une valeur d'échange réelle.
2. Comment renforcer, au sein du gouvernement, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
Les institutions doivent mettre l'individu (l'apprenant) au coeur du design de leur service, se pencher sur les besoins réels, considérer tous types d'apprentissages et leur valeur, s'ouvrir aux nouveaux outils permettant de reconnaître plus largement et d'évaluer de manière plus juste les apprentissages et compétences des individus (openbadges, Portfolio citoyen et des compétences, etc.). Faire en sorte que l'apprentissage formel et informel se rapproche.
Brian Szczepanik - Samedi 25 Mai 2013
1. Comment renforcer, au sein de la société, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
Reconnaître les acquis des gens pour leurs expériences et formations en milieu de travail. Assurer que les études adultes soient une expérience positive de coopération pour tout le monde et non une expérience de compétition de notes et de résultats d'examens qui testent la mémoire adulte que de lui faire découvrir qu'il y a différente façon d'apprendre et de coopérer avec d'autres étudiants adultes pour apprendre et pour parfaire ses connaissances sans l'élitisme traditionnel et la course des diplômes des écoles, des collèges et universités qui limite l'accès à l'éducation pour toute la population. Soutenir la gratuité scolaire et le droit à l'éducation à tous les niveaux tel que promise par le pacte international que nos élus ont signé en 1976. De rappeler les principes que tout le monde sur la planète et le pays contribue un juste part par leurs connaissances et labeurs qui nous permet d'avoir une qualité de vie et nos commodités en nourriture, en eau potable et en produits de consommations.
2. Comment renforcer, au sein du gouvernement, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
De leur rappeler qu'en 1976 un pacte international avait jadis été signé par les élus de leurs partis pour une gratuité scolaire à tous les niveaux et qu'il leur reste à honorer ce pacte auprès de la population. Leur renforcer le fait que l'éducation n'est pas une marchandise mais une nécessité pour l' évoluer d'un peuple dans un système moderne où chacun puisse faire sa juste part pour soutenir un système où la santé, la sécurité, les services sociaux et éducation soit accessible pour toute la population équitablement et non seulement pour une élite et une aristocratie privilégiée qui se perpétue sur le dos d'un peuple pour l'asservir pour ses besoins. Une personne éduquée est mieux outillée pour confronter les injustices et pour établir des mesures équitables du juste part et de la coopérations qui bénéficient la majorité de la population que la compétition qui crée des mythes économiques de pénurie monétaire pour la classe moyenne et les pauvres.
Linda Dufault - Jeudi 16 Mai 2013
1. Comment renforcer, au sein de la société, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
Se former est l'oeuvre d'une vie! Il importe de valoriser la formation, initiale et continue, du fait que l'environnement de tous et chacun est en constante évolution, celui dans lequel évoluent les entreprises et les individus qui doivent sans cesse améliorer leurs connaissances pour rehausser leur niveau de qualification. Si la société québécoise reconnait la nécessité d'une formation de base pour tous ses citoyens, elle devrait convenir de l'importance d'une formation continue et ainsi contribuer à promouvoir un "Québec apprenant". La formation devrait être vue pour ce qu'il est : un levier de développement du Québec et de ses régions. Valoriser la formation implique des stratégies, élaborées en concertation avec les forces vives d'une région ou d'un secteur d'activités. La portée de ces actions dépend des moyens, humains, financiers et matériels, qui leurs seront accordés.
2. Comment renforcer, au sein du gouvernement, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
Le gouvernement du Québec doit remettre à l'avant-plan sa politique d'éducation des adultes, en faire une priorité, un chantier où il associe les forces vives de la société pour valoriser l'éducation et la formation des adultes comme étant un puissant levier du développement durable du Québec et de ses régions. Puisqu'il s'agit d'une politique gouvernementale, le leadership d'une telle démarche doit être assumé par le ministère de l'Éducation, des Loisirs et du Sport (MELS) qui, avec l'appui tacite de tous les ministères, voir à la réalisation de stratégies visant à valoriser la formation et ainsi encourager le rehaussement des compétences, par des mesures concrètes, notamment celles qui encouragent la formation des adultes et la formation continue.
L'expérience du secteur agricole, que le gouvernement du Québec appuie depuis 1981 par le Plan de soutien de la formation agricole (PSFA), pourrait inspirer d'autres secteurs d'activités. En effet, grâce au PSFA, les actions sont concertées à l'échelle provinciale et régionale pour répondre aux besoins de perfectionnement des agriculteurs et de leur main-d'oeuvre. Concrètement le Plan accorde un financement de base à 14 collectifs régionaux qui réussissent, année après année, à faire l'arrimage entre les besoins de formation continue de la clientèle agricole avec l'offre de formation des établissements scolaires et autres partenaires régionaux. Le PSFA est financé par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), le ministère de l'Éducation, des Loisirs et du Sport (MELS) et la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) à raison de 145 000$ chacun par année. Ces trois partenaires sont appuyés par le comité sectoriel de main-d'oeuvre AGRIcarrières et l'Union des producteurs agricoles (UPA) qui composent le comité provincial de coordination du Plan de soutien en formation agricole.
L'expérience du secteur agricole, que le gouvernement du Québec appuie depuis 1981 par le Plan de soutien de la formation agricole (PSFA), pourrait inspirer d'autres secteurs d'activités. En effet, grâce au PSFA, les actions sont concertées à l'échelle provinciale et régionale pour répondre aux besoins de perfectionnement des agriculteurs et de leur main-d'oeuvre. Concrètement le Plan accorde un financement de base à 14 collectifs régionaux qui réussissent, année après année, à faire l'arrimage entre les besoins de formation continue de la clientèle agricole avec l'offre de formation des établissements scolaires et autres partenaires régionaux. Le PSFA est financé par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), le ministère de l'Éducation, des Loisirs et du Sport (MELS) et la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) à raison de 145 000$ chacun par année. Ces trois partenaires sont appuyés par le comité sectoriel de main-d'oeuvre AGRIcarrières et l'Union des producteurs agricoles (UPA) qui composent le comité provincial de coordination du Plan de soutien en formation agricole.
Eve Lagacé - Lundi 13 Mai 2013
1. Comment renforcer, au sein de la société, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
Une campagne de sensibilisation serait fort certainement le moyen le plus approprié pour faire connaître au grand public l’importance de l’éducation et de la formation des adultes. Tout est dans l’angle adopté.
Également, les employeurs doivent être des alliés de choix dans la reconnaissance de l’éducation. Ils doivent encourager leurs travailleurs à acquérir de nouvelles connaissances, que ce soit dans le cadre d’une formation structurée ou d’une amélioration des connaissances.
Les bibliothèques publiques peuvent contribuer dans ce rôle en fournissant aux apprenants des ressources de qualité et adaptées à leur besoin, autant en ligne que sur place.
Également, les employeurs doivent être des alliés de choix dans la reconnaissance de l’éducation. Ils doivent encourager leurs travailleurs à acquérir de nouvelles connaissances, que ce soit dans le cadre d’une formation structurée ou d’une amélioration des connaissances.
Les bibliothèques publiques peuvent contribuer dans ce rôle en fournissant aux apprenants des ressources de qualité et adaptées à leur besoin, autant en ligne que sur place.
2. Comment renforcer, au sein du gouvernement, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
La meilleure façon de démontrer l’importance de l’éducation et de la formation des adultes auprès des gouvernements (municipaux, provincial et fédéral) est certainement en démontrant, à l’aide d’études, la pertinence des programmes en place et les possibilités d’amélioration. En utilisant les outils appropriés (études de retour sur l’investissement, études comparatives avec d’autres provinces ou d’autres pays, impact sur le développement social et économique), les élus et les dirigeants ne pourront que constater les avantages évidents de développer une société riche de savoir.
Sabrina Mc Fadden - Vendredi 10 Mai 2013
1. Comment renforcer, au sein de la société, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
1) En faisant la promotion de la participation citoyenne au sein de différentes instances publiques et communautaires.
2) En faisant la promotion de l'éducation populaire autonome et des mouvements sociaux
3) En reconnaissant l'implication aux différentes instances de la société civile comme de riches expériences EQUIVALENTE au système de diplomation traditionelle
2) En faisant la promotion de l'éducation populaire autonome et des mouvements sociaux
3) En reconnaissant l'implication aux différentes instances de la société civile comme de riches expériences EQUIVALENTE au système de diplomation traditionelle
2. Comment renforcer, au sein du gouvernement, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
1) Augmenter le financement des organismes en éducation populaires
2) Instaurer une accréditation/reconnaissance
2) Instaurer une accréditation/reconnaissance
Catherine Jasmin - Jeudi 9 Mai 2013
1. Comment renforcer, au sein de la société, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
Je vais répondre tout à fait librement, en tant qu'adulte en formation, en m'inspirant de mon parcours personnel; un parcours semé d'embûches qui se sont inlassablement placés entre moi et mon ambitieux objectif, qui fût et est d'ailleurs toujours, de réussir la formation de mon choix (ou plutôt d’obtenir les connaissances nécessaires à mon accomplissement personnel). Une trajectoire que j'ai envie de partager à toutes et à tous, afin de peut-être, et ce, sans prétention, vous inspirer dans vos travaux lors du 24 Heures pour un Québec apprenant.
Mise en contexte que j'ai envie d’intituler: « Quel rôle la société a-t-elle joué ou aurait-elle pu jouer en rapport avec l’atteinte de mon objectif de diplomation? »
D'abord, vivant des troubles majeurs d'ordres psychosociaux, additionnés d'un trouble d'apprentissage non-diagnostiqué et ne disposant pas de ressources adéquates, j'ai dû quitter à contrecœur le secteur d'éducation des jeunes.
Faute! La société c'est alors vite chargée de me classer dans la catégorie des décrocheurs. DÉCROCHEUSE suis-je devenue, malgré moi, alors que je ne tentais que de survivre psychologiquement et même, physiquement!
Effectivement, cela peut surprendre lorsque je mentionne que j'ai toujours aimé l'école, que je me suis toujours vue ''décrocher'' un diplôme de mon choix, dans une formation qui me plairait, qui me permettrait de m'accomplir en tant qu'individu et qui me permettrait d'exercer pleinement mon potentiel, ainsi que mon rôle de citoyenne. Hélas, interrompre ses études semble être synonyme de suicide citoyen, un peu comme si cela nous plaçait automatiquement dans la catégorie des lâches de la société, des paresseux, des désabusés, un peu comme si ce statut et tous les préjugés qui viennent avec permettait à la société et à l'état de nous maltraiter psychologiquement, en nous maintenant à un niveau minimal d'instruction. Car s'il y a un message que l'on comprend très vite lorsqu'on est prêt à se lancer dans une mesure de formation, c'est qu’étant donné notre statut de décrocheur qui, comme on nous le dit ou nous le fait sous-entendre, a coûté très cher à la société, ce serait donc le minimum de contribuer à combler les postes disponibles en main-d'œuvre dont le Québec a tant besoin! Peu importe que cela nous intéresse, la société nous fait une fleur en nous y donnant accès, car, comme l'on m'a déjà dit: « Vous êtes une assistée sociale, vous recevez une aide de dernier recours payée de notre poche à nous, les contribuables, vous devriez revoir vos aspirations et être plus réaliste! Il vous faut trouver un choix de formation qui vous amène rapidement sur le marché du travail. Vous n'allez quand-même pas continuer pendant encore dix ans à vivre de notre main, n'est-ce pas? »
Avec cette mise en contexte, il est évident que ma réponse à cette question portera inévitablement sur la question de la reconnaissance des capacités et des potentiels de chaque personne, peu importe son statut. Il y a des milliers de raisons qui font que l’on soit contraint d'interrompre notre formation initiale. Bref, le manque d'instruction d'une personne ne fait pas d'elle un être moins intelligent ou ayant moins de potentiel, au contraire, les ruses et les expériences qu'un individu développe en contexte de pauvreté et/ou d'exclusion sociale ne font qu'enrichir son bagage d'outils, l'instruction devenant alors un investissement permettant de mettre à contribution tous ces acquis et donnant à ces personnes la possibilité de contribuer à la société et ce, pas seulement au niveau de la main-d'œuvre.
Pour toutes ces raisons, il est impératif que la vision populaire du décro-raccrochage change une bonne fois pour toutes. Car c'est carrément de l'intimidation sociétale dont il est question.
Arrêtons de penser que de permettre à des adultes de s’instruire est une œuvre de charité, réalisons enfin que c’est plutôt un investissement et un choix de société qui contribue à enrichir le Québec de citoyennes et de citoyens disposants de tous les outils nécessaires afin d’exercer pleinement leur rôle et de contribuer activement pour toutes et tous, vers une société meilleure.
Mise en contexte que j'ai envie d’intituler: « Quel rôle la société a-t-elle joué ou aurait-elle pu jouer en rapport avec l’atteinte de mon objectif de diplomation? »
D'abord, vivant des troubles majeurs d'ordres psychosociaux, additionnés d'un trouble d'apprentissage non-diagnostiqué et ne disposant pas de ressources adéquates, j'ai dû quitter à contrecœur le secteur d'éducation des jeunes.
Faute! La société c'est alors vite chargée de me classer dans la catégorie des décrocheurs. DÉCROCHEUSE suis-je devenue, malgré moi, alors que je ne tentais que de survivre psychologiquement et même, physiquement!
Effectivement, cela peut surprendre lorsque je mentionne que j'ai toujours aimé l'école, que je me suis toujours vue ''décrocher'' un diplôme de mon choix, dans une formation qui me plairait, qui me permettrait de m'accomplir en tant qu'individu et qui me permettrait d'exercer pleinement mon potentiel, ainsi que mon rôle de citoyenne. Hélas, interrompre ses études semble être synonyme de suicide citoyen, un peu comme si cela nous plaçait automatiquement dans la catégorie des lâches de la société, des paresseux, des désabusés, un peu comme si ce statut et tous les préjugés qui viennent avec permettait à la société et à l'état de nous maltraiter psychologiquement, en nous maintenant à un niveau minimal d'instruction. Car s'il y a un message que l'on comprend très vite lorsqu'on est prêt à se lancer dans une mesure de formation, c'est qu’étant donné notre statut de décrocheur qui, comme on nous le dit ou nous le fait sous-entendre, a coûté très cher à la société, ce serait donc le minimum de contribuer à combler les postes disponibles en main-d'œuvre dont le Québec a tant besoin! Peu importe que cela nous intéresse, la société nous fait une fleur en nous y donnant accès, car, comme l'on m'a déjà dit: « Vous êtes une assistée sociale, vous recevez une aide de dernier recours payée de notre poche à nous, les contribuables, vous devriez revoir vos aspirations et être plus réaliste! Il vous faut trouver un choix de formation qui vous amène rapidement sur le marché du travail. Vous n'allez quand-même pas continuer pendant encore dix ans à vivre de notre main, n'est-ce pas? »
Avec cette mise en contexte, il est évident que ma réponse à cette question portera inévitablement sur la question de la reconnaissance des capacités et des potentiels de chaque personne, peu importe son statut. Il y a des milliers de raisons qui font que l’on soit contraint d'interrompre notre formation initiale. Bref, le manque d'instruction d'une personne ne fait pas d'elle un être moins intelligent ou ayant moins de potentiel, au contraire, les ruses et les expériences qu'un individu développe en contexte de pauvreté et/ou d'exclusion sociale ne font qu'enrichir son bagage d'outils, l'instruction devenant alors un investissement permettant de mettre à contribution tous ces acquis et donnant à ces personnes la possibilité de contribuer à la société et ce, pas seulement au niveau de la main-d'œuvre.
Pour toutes ces raisons, il est impératif que la vision populaire du décro-raccrochage change une bonne fois pour toutes. Car c'est carrément de l'intimidation sociétale dont il est question.
Arrêtons de penser que de permettre à des adultes de s’instruire est une œuvre de charité, réalisons enfin que c’est plutôt un investissement et un choix de société qui contribue à enrichir le Québec de citoyennes et de citoyens disposants de tous les outils nécessaires afin d’exercer pleinement leur rôle et de contribuer activement pour toutes et tous, vers une société meilleure.
2. Comment renforcer, au sein du gouvernement, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
Toujours dans l’esprit du témoignage personnel, voici une mise en contexte qui pourrait s’intituler; « Qu’aurait-pu faire ou que pourrait faire le gouvernement afin de favoriser l’atteinte de mes objectifs? »
D’abord, pour mieux situer celles et ceux qui me liront, ma démarche de raccrochage s’est initiée dès mes 16 ans, âge où l’on peut accéder aux Centres d’éducation des adultes (CÉA). Disposant d’un secondaire 1 complété et des matières de bases du secondaire 2, je me suis lancée. Mes objectifs se sont dessinés au fil de mes expériences et de ma prise de confiance en moi. Toutefois, j’ai dû rapidement refréner mes ardeurs car nombre d’embûches se sont placées sur ce long chemin. Tout en gardant en tête mon objectif de me diplômer, j’ai dû interrompre à plusieurs reprises mes démarches. Car si j’ai certes été confrontée à des défis au niveau personnel, j’ai surtout été freinée par le manque de ressources et/ou le manque de souplesse des programmes d’aide et de soutien. Un parcours qui aura été teinté d’un constant jugement de mes capacités et de mes aspirations.
Bref, le gouvernement est la société et la société est le gouvernement. Ce n’est pas au hasard que je dis ça, car comme je l’explique plus haut à la première question de ce même thème, tant et aussi longtemps que la population ne reconnaîtra pas tout le potentiel d’enrichissement sociétal que peut offrir l’éducation et la formation des adultes, la cause ne risque pas d’aller loin dans les priorités gouvernementales. Et de l’autre côté, tant que le gouvernement ne prendra pas en considération toutes les particularités de l’éducation et de la formation des adultes, tout en changeant sa vision de ce qu’est la richesse d’un état, autrement qu'uniquement de par sa main d’œuvre, mais plutôt celle-ci en complémentarité avec une richesse intellectuelle, nous ne risquons pas d’être témoins d’une grande évolution de la vision populaire.
(Dans les commentaires, je détaille mon parcours scolaire et soulève d’autres réflexions sur ce qu’aurait pu faire l’état pour me permettre d’atteindre mes buts.)
D’abord, pour mieux situer celles et ceux qui me liront, ma démarche de raccrochage s’est initiée dès mes 16 ans, âge où l’on peut accéder aux Centres d’éducation des adultes (CÉA). Disposant d’un secondaire 1 complété et des matières de bases du secondaire 2, je me suis lancée. Mes objectifs se sont dessinés au fil de mes expériences et de ma prise de confiance en moi. Toutefois, j’ai dû rapidement refréner mes ardeurs car nombre d’embûches se sont placées sur ce long chemin. Tout en gardant en tête mon objectif de me diplômer, j’ai dû interrompre à plusieurs reprises mes démarches. Car si j’ai certes été confrontée à des défis au niveau personnel, j’ai surtout été freinée par le manque de ressources et/ou le manque de souplesse des programmes d’aide et de soutien. Un parcours qui aura été teinté d’un constant jugement de mes capacités et de mes aspirations.
Bref, le gouvernement est la société et la société est le gouvernement. Ce n’est pas au hasard que je dis ça, car comme je l’explique plus haut à la première question de ce même thème, tant et aussi longtemps que la population ne reconnaîtra pas tout le potentiel d’enrichissement sociétal que peut offrir l’éducation et la formation des adultes, la cause ne risque pas d’aller loin dans les priorités gouvernementales. Et de l’autre côté, tant que le gouvernement ne prendra pas en considération toutes les particularités de l’éducation et de la formation des adultes, tout en changeant sa vision de ce qu’est la richesse d’un état, autrement qu'uniquement de par sa main d’œuvre, mais plutôt celle-ci en complémentarité avec une richesse intellectuelle, nous ne risquons pas d’être témoins d’une grande évolution de la vision populaire.
(Dans les commentaires, je détaille mon parcours scolaire et soulève d’autres réflexions sur ce qu’aurait pu faire l’état pour me permettre d’atteindre mes buts.)
Robert Champagne - Jeudi 9 Mai 2013
1. Comment renforcer, au sein de la société, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
Se doter d'une politique de formation continue qui préconise le développement d'une forte culture québécoise de formation en continu de l'ensemble des adultes.
2. Comment renforcer, au sein du gouvernement, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
Il faudrait d'abord que le gouvernement croit à l'importance de la formation en continu de la population adulte québécoise. Et ensuite qu'il annonce des actions concrètes significatives.
Martine St-Pierre - Mercredi 8 Mai 2013
1. Comment renforcer, au sein de la société, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
En utilisant les médias sociaux, Internet, publicité, TV. Afin de faire connaître les projets, les réussites et les nouveautés dans le domaine de l’éducation des adultes. En mettant sur pied des services adaptés pour le travailleur-employeur, clientèle vulnérable.
2. Comment renforcer, au sein du gouvernement, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
Par l’entremise des différents ministères, soit Emploi-Québec, les CLSC, les services aux aînés afin de répondre aux nouveau besoins de formation des adultes, conscientiser le gouvernement aux économies qu’il pourrait faire en développant ces partenariats. Rehausser les compétences à mettre à profit l’expertise des adultes.
Maryse Caron et Pierre Cornellier - Mercredi 8 Mai 2013
1. Comment renforcer, au sein de la société, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
• Par les médias, faire miroiter la main-d’œuvre spécialisée au sein des employeurs pour qu’ils investissent.
• Avoir des sites Inter net et des pages Facebook
• Faire des clips humoristiques de 6 secondes (genre « vine »)
• Contacter Fabienne Larouche pour faire un téléroman.
• Avoir des sites Inter net et des pages Facebook
• Faire des clips humoristiques de 6 secondes (genre « vine »)
• Contacter Fabienne Larouche pour faire un téléroman.
2. Comment renforcer, au sein du gouvernement, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
• En attirant la sympathie du public sur nous
• représentation spécifique au MELS
• D’autres « Alec Larose » à la FSE !
• Faire intervenir les employeurs pour influencer le gouvernement
• représentation spécifique au MELS
• D’autres « Alec Larose » à la FSE !
• Faire intervenir les employeurs pour influencer le gouvernement
Louise Boucher - Lundi 17 Février 2014
1. Comment renforcer, au sein de la société, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
Valoriser les histoires vécues des personnes qui osent affronter les changements, qui savent que c'est une force de savoir demander de l'aide, que la formation fait partie de ces forces
2. Comment renforcer, au sein du gouvernement, la reconnaissance de l’éducation et la formation des adultes ?
Reconnaître à chaque individu la capacité de détecter ses lacunes, de miser sur les sources de croissance pour s'outiller face à sa vie professionnelle, sans attendre que l'employeur dicte ses priorités et ne tienne aucunement compte de la lecture de la situation que fait chaque adulte. Insister auprès des employeurs sur la valeur d'un adulte au travail qui cultive sa curiosité, son goût d'apprendre.