Commentaires
Marie-Hélène Laurence - Mardi 28 Mai 2013
Quelles sont vos attentes à l’égard du 24 heures pour un Québec apprenant?
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Brian Szczepanik - Samedi 25 Mai 2013
Quelles sont vos attentes à l’égard du 24 heures pour un Québec apprenant?
Que l'ICÉA fasse valoir les recommandations du colloques auprès des élus et les tiennent à leurs paroles et engagements sinon demander leurs démissions publiquement.
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Les organisations sociaux doivent démontrer un leadership envers nos élu-e-s et démontrer leur sérieux au lieu de jouer des jeux politiquement correctes et de jouer du violon pour éviter des confrontations et des conflits avec des élu-e-s récalcitrants et non à leur place dans les fonctions d'éducation. Les élu-e-s sont là pour répondre aux besoins du peuple et non de se pavaner avec leurs préjugés sociaux au sujet de l'éducation devant leurs miroirs pour se convaincre. Cette danse pour éviter les vrais affaires autour de l'éducation gratuite, équitable et accessible à toute la population doit arrêter à sa source, des démissions demandées si nos organisations sociaux veulent collectivement limiter le cynisme public et de rétablir une crédibilité en éducation en en services sociaux. Les gens qui soutiennent ces organisations volontairement en ont marre de tourner en rond avec des promesses genres politiques qui ne vont nulles part que d'entretenir ce présent système qui monnaye l'éducation pour répondre à des besoins d'affaires que des besoins équitables de la population.Ainsi le cynisme des gens laissés à eux-mêmes d'interpréter la situation selon leurs préjugés, contribuent à répandre des opinions tordues et basées sur aucun fait. Ainsi comme le dicton dit: "Nous avons tous le droit à nos propres opinions mais nous n'avons pas le droit à nos propres faits".
Linda Dufault - Jeudi 16 Mai 2013
Quelles sont vos attentes à l’égard du 24 heures pour un Québec apprenant?
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Non, j'y serai le 31 mai!
Linda Dufaul, UPA
Linda Dufaul, UPA
Eve Lagacé - Lundi 13 Mai 2013
Quelles sont vos attentes à l’égard du 24 heures pour un Québec apprenant?
Mieux connaître les besoins exprimés, en apprendre plus sur les solutions déjà existantes, nous positionner dans l'offre pour l'éducation des adultes.
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Sabrina Mc Fadden - Vendredi 10 Mai 2013
Quelles sont vos attentes à l’égard du 24 heures pour un Québec apprenant?
Un lieu rassembleur - un lieu d'écoute et d'ouverture... et de célébration!
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À très bientôt!
Catherine Jasmin - Jeudi 9 Mai 2013
Quelles sont vos attentes à l’égard du 24 heures pour un Québec apprenant?
J’aspire à un lieu de rencontre où l’on pourra prendre le temps de passer aux solutions !
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Voici un carrément un curriculum vitae de mon parcours de formation (ou de mes nombreuses tentatives de raccrochage), j’ai envie de le partager car je juge qu’il soulève des réflexions pertinentes dans le contexte du 24 heures pour un Québec apprenant et qui sait, peut-être apportera-t-il des pistes de solutions? Bref, ce sera ma contribution personnelle.
Raccrochage 1 et 2 (1999) :
1. J’ai alors 16 ans, un Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité non diagnostiqué et je vis toujours de la violence dans mon milieu de vie, les mauvaises fréquentations et la drogue me guettent et je vis une énorme précarité financière (au point d’aller mendier pour casser la croûte). J’interromps ce raccrochage après quelques semaines, ma réalité devenant rapidement trop difficile à gérer.
Résultats :
Retour à la rue, mauvaises fréquentations, drogues.
2. J’ai toujours 16 ans, j’essaie un autre CÉA. Même scénario que le premier.
Résultats :
Retour à la rue, mauvaises fréquentations, drogues.
Réflexions :
Lors de mon accueil au CÉA, n’aurait-il pas été avantageux de me rencontrer et d’évaluer mes conditions de vie, mes aspirations, ainsi que des potentiels troubles d’apprentissages non-suivis et/ou non-diagnostiqués?
Raccrochage 3 (2001):
J’ai alors 17 ans, bientôt 18, je suis enceinte, j’ai complètement cessé de consommer, je base même mon alimentation sur le Guide alimentaire canadien et j’ai évidemment coupé les ponts avec les mauvaises fréquentations. Je suis plus que motivée à accéder à la connaissance afin de devenir, pour l’enfant à naître, une mère engagée dans une démarche et bien dans sa peau, une mère éduquée, instruite et diplômée, étant en mesure de disposer d’un minimum de qualité de vie.
Je frappe alors un énorme mur. Aucune école ne peut m’accepter et je n’ai accès à aucune ressource financière.
Résultats :
Annulation temporaire du projet de raccrochage et travail (en attendant d’accoucher) dans une centrale de sondages téléphoniques. Un mélange de craintes, de doutes et d’espoirs quant à mon avenir scolaire tiennent mon esprit bien occupé.
Réflexions :
S’il est vrai que j’ai frappé à toutes les portes possible et envisageables, pourquoi ne m’a-t-on pas accueillie? Est-ce car je ne cadrais pas dans les programmes et mesures? Parce que j’étais mineure et enceinte? Parce que l’on doutait de mes capacités? Parce que mon projet d’avenir n’était pas assez «solide»? Ou encore parce que je ne disposais pas du soutien de mes parents? Bref, me butter à une série de portes toutes plus fermées les unes que les autres m’aura fait me questionner sur ma place et ma valeur dans cette société.
Raccrochage 4 (2004) :
J’ai maintenant 21 ans et je suis cheffe de famille monoparentale avec deux jeunes enfants. Remplie d’espoir par mon projet de retourner à l’école, je déménage dans Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal, me disant que ce quartier, connu pour son indice de défavorisation, aura des ressources pour m’aider à m’en sortir.
Je raccroche en adhérant au nouveau programme «Ma place au soleil», d’Emploi-Québec, alors destiné aux mères monoparentales de moins de 25 ans et n’ayant pas terminé leur secondaire.
Je me rends rapidement compte que, malgré mon acceptation dans une mesure d’aide financière, ce retour aux études me confronte à de nombreux défis;
• En effet, le montant de notre habitation, additionné au coût de nos besoins de base, nous confine automatiquement à une précarité qui devient vite angoissante.
• Comme inévitable, la pauvreté, la mal nutrition, ainsi que les dépenses d’énergies en stress et en marches interminable pour économiser sur les transports ont rapidement pour effet de m’épuiser physiquement et mentalement.
• Malgré tous mes efforts et la motivation qui m’anime, la fatigue altère mes capacités et la pauvreté occupe mon esprit.
• L’on me demande de préciser mon objectif de formation, alors que je ne sais toujours pas vers quoi je veux aller. D’autant plus que les choix que l’on m’offre ne m’inspirent pas du tout. L’on menace de couper mes prestations si je ne fixe pas d’objectif de formation à l’emploi. Bref, je me tourne vers celui qui demande le plus de préalables et je le fais inscrire à mon dossier, car c’est le seul moyen que je trouve pour avoir accès à une presque formation de base.
• Je rencontre aussi des difficultés avec mes enfants, sans entrer dans les détails, je dois composer au quotidien avec les particularités de chacun d’entre eux, l’un ayant un Trouble envahissant du développement (TED) et l’autre un Trouble de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Le manque de temps et le manque de liberté m’empêchent de répondre convenablement à leur besoin et retarde les démarches vers les diagnostics.
• De plus, l’ignorance de mon propre trouble déficitaire de l’attention ne m’aide guerre dans mes apprentissages.
Résultats :
Complètement épuisée, souffrant d’anxiété (diagnostiqué), tannée de ne pas être en mesure de faire une épicerie descente et de pouvoir payer mes comptes, consciente des besoins criants de mes enfants, je me vois dans l’obligation d’interrompre, une fois de plus, mon projet d’études.
Aide sociale, recherche d’emploi, travail comme femme de chambre, retour à la case départ. Stress.
Réflexions :
En considérant la qualité du programme «Ma place au Soleil», je ne peux nier l’avantage que peuvent en tirer la plupart de ces jeunes parents monoparentaux aux études.
Seulement, à qui cela s’adresse-t-il vraiment?
Dans mon cas, j’aurais eu le bon profil si j’avais su dès le premier instant vers quelle formation je désirais me diriger et évidemment, il aurait fallu que celle-ci réponde aux critères imposées, soit au plus un DEP ou un AEC et ce, bien entendu dans la liste de choix offerts. Cela est toutefois compréhensif, venant de la part d’une instance ayant comme mission de répondre aux besoins du marché de l’emploi et de combler les postes à pourvoir en main-d’œuvre.
Bref, si mon souhait était d’abord d’obtenir le diplôme d’études secondaires pour ensuite effectuer un choix de formation, je n’étais visiblement pas à la bonne place.
Aussi, considérant tous les défis rencontrés par un parent seul et sans instruction, n’aurait-il pas été aidant, à ce moment, d’évaluer globalement les besoins familiaux, plutôt qu’individuels? Il est évident qu’un intervenant qualifié en la matière aurait rapidement constaté le besoin d’un logement subventionné, nous aurait dirigé vers une ressource alimentaire, aurait été en mesure de déceler mon TDAH et m’aurait guidé vers les ressources adéquates, il aurait probablement même été en mesure d’éviter l’anxiété causé par toutes ces contraintes.
Bref, un service d’intervention global et familial pour l’adulte en formation, ainsi que des ressources externes offertes en concertation avec le milieu scolaire (logement social, aide familiale, ressource alimentaire) me semblent un excellent gage de persévérance jusqu’à l’atteinte du diplôme et /ou de l’objectif.
Je me demande s’il serait vraiment plus dispendieux pour l’état d’offrir ces types de ressources, car il me semble qu’une économie considérable pourrait être faite en assurant à ces personnes un cheminement sans interruption, tout en évitant les épisodes d’anxiété et de dépression.
De plus, il me semble que la formation de base (sec. 5) devrait être accessible avec une aide financière qui serait accordée par une instance qui aurait une mission autre que de former rapidement de la main-d’œuvre!
Raccrochage 5 (2007 à 2009) :
Cette fois-ci il s’agit d’un réel raccrochage à la société, maintenant âgée de 24 ans, en ayant plus que marre de vivre en marge de la société et voulant m’intégrer, coûte que coûte!
C’est pourquoi je préparerai pendant près de 2 ans mon retour sur les bancs d’école. Pas question cette fois-ci d’échouer ma démarche. Je suis décidée à savoir où je veux aller, je veux trouver ma voie pour foncer vers mon objectif. Bref, dans un petit cahier, je m’élabore un plan de démarche afin de me préparer à un autre retour à la formation.
Je commence en faisant une démarche en employabilité financée par Emploi-Québec : succès! Cela me motive encore plus et m’aiguille sur mes aptitudes, mes intérêts et mes capacités.
Je poursuis ensuite en m’impliquant dans les milieux d’emplois que je convoite (bénévolement ou à faible rémunération) : succès! En plus de confirmer mes intérêts et mes aptitudes, cela affine mes choix, augmente ma confiance en moi, me donne accès à des formations en milieu de travail et m'introduit dans mon futur réseau professionnel.
Finalement, armée de mon nouveau bagage et avec enfin un choix de destination, je me lance (encore) : raccrochage 6.
Réflexions :
Si je me fie à mon expérience personnelle et aux personnes en démarche que j’ai pu rencontrer et questionner, il me semble évident que de définir un objectif est quasi conditionnel à la persévérance aux études, peu importe le niveau.
Cela dit, il serait probablement très avantageux d’offrir plus de programmes ou de services de type employabilité et orientation. Aussi, ces services gagneraient à être davantage connus de la population.
Je persiste aussi à croire que les organismes communautaires jouent un rôle très important dans notre société et beaucoup au niveau de la formation des adultes. Car si l’on peut accéder à la formation citoyenne via ces organismes, ce sont souvent les intervenants de ces milieux qui réussissent à tisser des liens de confiance avec la population la plus marginalisée. De plus, ils contribuent à valoriser la personne dans ses aptitudes et ses intérêts. Pour moi, il va de soi que dans une relance des politiques, les organismes communautaires devraient disposer d’une meilleure reconnaissance de la société et de l’état et surtout, surtout, de meilleurs budgets, car ils doivent desservir leur clientèle dans des conditions qui ne reflètent pas l’état des besoins et leur volonté d’action!
Je dois aussi mentionner l’importance du bénévolat. S’il existait une quelconque manière d’encourager et de valoriser l’exploration des milieux de travail par le bénévolat, particulièrement pour les personnes n’ayant toujours pas d’objectifs de vie ou de formation, cela leur permettrait certainement d’accrocher à quelque chose.
Raccrochage 6 (2009) :
Septembre 2009, maintenant âgée de 26 ans, n’ayant toujours pas plus qu’un secondaire 2, un fils âgé de 7 ans (en 2e année) et une fille âgée de 6 ans (en 1e année). En trois étapes faciles : Définition d’un objectif de formation, acceptation dans une mesure d’emploi-Québec, inscription à l’école!
• Première étape; Objectif de formation : DEC en éducation spécialisée.
• Deuxième étape; Obtenir un financement par Emploi-Québec : REFUSÉ! (Prétexte de trop grandes attentes, suggestions de revoir l’objectif de formation. Retour sur mon interruption en 2004, l’on sous-entend que je vais répéter «l’abandon».)
• Troisième étape; Inscription à l’école : Fait.
Maintenant, imaginez-vous être prestataire d’aide sociale, de devoir payer le service de garde à 2 enfants (7$/ jour/ enfant, sans repas), de devoir débourser près de 70$ pour une carte d’autobus, de payer les comptes, le logement, les fournitures scolaires et l’inscription, les vêtements et… bien entendu la nourriture, avec seulement un revenu de dépassant pas les 580$ par mois! Tout ça en restant concentré sur l’école et en répondant aux besoins des enfants. Je ne sais pas si c’est possible, mais moi je n’y suis pas arrivée.
Bref, après un mois à l’école sans aide (par mes propres moyens), je m'absente de l’école pour un avant-midi et retourne à mon Centre local d’emploi. Cette fois-ci en pleurant toutes les larmes de mon corps. Je leur affirme haut et fort que je devrai, une fois de plus, quitter l’école par manque d’argent. Que je suis plus que motivée à réussir et à atteindre mes buts, que je suis prête à accepter n’importe quel DEP ou AEC pour avoir un minimum de qualité de vie. L’on m’accueille finalement (directement par le chef d’équipe) et l’on m’accorde enfin des prestations. (Toutefois, je suis contrainte d'inscrire une formation qui ne me plaît pas.)
Presque résignée à accepter mon sort de ne pas avoir de diplôme d’études secondaires et devant absolument passer d’abord par l’obtention d’un diplôme que je n’ai guerre choisi, je poursuis ma trajectoire et tente tant bien que mal de m’intégrer dans mon milieu et de me dépasser. Je réussis à avoir une moyenne très enviable et à avancer beaucoup plus rapidement que ce que l’on attend de moi, j’en éprouve même de la fierté!
Malgré tous les côtés positifs, il me faut me rendre à plusieurs rendez-vous par semaines pour les enfants, car à ce moment, je suis en plein dans les démarches pour l’obtention de leurs diagnostics. Bref, même si je présente des pièces justifiant mes absences, même si je maintiens un rythme compétitif dans ma formation, même si je garde ma moyenne de notes "dans le plafond" et même si je m’efforce d’être une étudiante impliquée, motivée et motivante, j’apprends, trois mois après mon acceptation, que l’on coupe mes prestations en raison de mon taux d’absentéisme trop élevé (selon les critères d’Emploi-Québec). L’équipe-école conteste cette décision (je leur en serai toujours reconnaissante), mais ce fût sans appel. «Sur le marché du travail, vous ne pourrez pas fonctionner de la sorte», me répétait-on. Ou encore; «C’est l’argent des contribuables que vous prenez!».
Résultats :
Je me retrouve, une fois de plus, exclue et sans diplôme. Par contre, le fait d’avoir goûté un peu au succès et de bénéficier du précieux soutien dont le personnel de mon CÉA fait preuve à mon égard n’a de résultat qu’à me faire retrousser encore plus les manches afin de poursuivre mon combat interminable. On passe au plan B!
Réflexions :
Comment ose-t-on traiter des ADULTES de la sorte ? Ai-je vraiment besoin de dire que si l’on repense l’éducation des adultes, il faudra tôt ou tard s’adresser aux individus chargés de donner vie ou mort à un dossier de prestation ? C’est complètement inacceptable et inadmissible d’empêcher une personne d’atteindre son but, alors qu’elle démontre une grande motivation et une capacité incontestable de réussir.
Puis, je reviens encore et toujours sur la liberté de prendre la formation de son choix!
Raccrochage 7 (2011) :
Par contre, à savoir dans quelle drôle de société nous vivons, je réussis à entrer à l’université et à bénéficier d’une aide financière aux études! Mais je me rends vite compte qu’il me manque des acquis scolaires afin de réussir dans cette voie. Puis, le montant qui m’est accordé par les prêts et bourses me permet de me débrouiller que pendant un certain temps, une fois arrivée au bout de mes ressources, je dois, à mon grand regret, quitter à nouveau.
Résultats :
Anxiété. Recherche d’emploi et grands questionnements.
Réflexions :
Il est complètement absurde que l’université soit plus accessible que le secondaire général. Il est complètement absurde que les portes des cégeps soient fermées alors que celles des universités sont ouvertes. Il est complètement absurde que le ministère de l’éducation n’offre pas un programme d’aide financière pour l’obtention du diplôme d’études secondaire pour les adultes. Voilà, c'est dit.
De plus, je dois réitérer le fait que toute personne désireuse d’entamer une démarche de formation devrait pouvoir accéder à la formation de son choix et ce, sans contrainte.
Raccrochage 8 (2013) :
Nous sommes aujourd’hui, je travaille et je me paie une formation. Pour le moment, je prends des cours à distance au secondaire général, je projette d’obtenir mon DES, même si l’on me répète que je n’en ai guerre besoin, j’ai décidé que j’allais quand même l'obtenir!
Aussi, je suis en train de me préparer un nouveau dossier d’admission à l’université pour cet automne. À suivre...
Réflexions :
Je ne sais toujours pas ce que l’avenir me réserve, mais comme je dis souvent, l’objectif demeure le même, c’est la trajectoire qui sera différente, peu importe l’embûche rencontrée.
Conclusion :
Travaillons tous ensemble à lever les embûches pour tous les adultes apprenant du Québec désireux d’acquérir des connaissances par l’éducation et la formation des adultes, que ce soit pour eux-mêmes ou encore, pour s’intégrer dans la société et y participer activement. Bâtissons notre Québec apprenant!
Merci de m’avoir lu et surtout, merci d’agir!
Raccrochage 1 et 2 (1999) :
1. J’ai alors 16 ans, un Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité non diagnostiqué et je vis toujours de la violence dans mon milieu de vie, les mauvaises fréquentations et la drogue me guettent et je vis une énorme précarité financière (au point d’aller mendier pour casser la croûte). J’interromps ce raccrochage après quelques semaines, ma réalité devenant rapidement trop difficile à gérer.
Résultats :
Retour à la rue, mauvaises fréquentations, drogues.
2. J’ai toujours 16 ans, j’essaie un autre CÉA. Même scénario que le premier.
Résultats :
Retour à la rue, mauvaises fréquentations, drogues.
Réflexions :
Lors de mon accueil au CÉA, n’aurait-il pas été avantageux de me rencontrer et d’évaluer mes conditions de vie, mes aspirations, ainsi que des potentiels troubles d’apprentissages non-suivis et/ou non-diagnostiqués?
Raccrochage 3 (2001):
J’ai alors 17 ans, bientôt 18, je suis enceinte, j’ai complètement cessé de consommer, je base même mon alimentation sur le Guide alimentaire canadien et j’ai évidemment coupé les ponts avec les mauvaises fréquentations. Je suis plus que motivée à accéder à la connaissance afin de devenir, pour l’enfant à naître, une mère engagée dans une démarche et bien dans sa peau, une mère éduquée, instruite et diplômée, étant en mesure de disposer d’un minimum de qualité de vie.
Je frappe alors un énorme mur. Aucune école ne peut m’accepter et je n’ai accès à aucune ressource financière.
Résultats :
Annulation temporaire du projet de raccrochage et travail (en attendant d’accoucher) dans une centrale de sondages téléphoniques. Un mélange de craintes, de doutes et d’espoirs quant à mon avenir scolaire tiennent mon esprit bien occupé.
Réflexions :
S’il est vrai que j’ai frappé à toutes les portes possible et envisageables, pourquoi ne m’a-t-on pas accueillie? Est-ce car je ne cadrais pas dans les programmes et mesures? Parce que j’étais mineure et enceinte? Parce que l’on doutait de mes capacités? Parce que mon projet d’avenir n’était pas assez «solide»? Ou encore parce que je ne disposais pas du soutien de mes parents? Bref, me butter à une série de portes toutes plus fermées les unes que les autres m’aura fait me questionner sur ma place et ma valeur dans cette société.
Raccrochage 4 (2004) :
J’ai maintenant 21 ans et je suis cheffe de famille monoparentale avec deux jeunes enfants. Remplie d’espoir par mon projet de retourner à l’école, je déménage dans Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal, me disant que ce quartier, connu pour son indice de défavorisation, aura des ressources pour m’aider à m’en sortir.
Je raccroche en adhérant au nouveau programme «Ma place au soleil», d’Emploi-Québec, alors destiné aux mères monoparentales de moins de 25 ans et n’ayant pas terminé leur secondaire.
Je me rends rapidement compte que, malgré mon acceptation dans une mesure d’aide financière, ce retour aux études me confronte à de nombreux défis;
• En effet, le montant de notre habitation, additionné au coût de nos besoins de base, nous confine automatiquement à une précarité qui devient vite angoissante.
• Comme inévitable, la pauvreté, la mal nutrition, ainsi que les dépenses d’énergies en stress et en marches interminable pour économiser sur les transports ont rapidement pour effet de m’épuiser physiquement et mentalement.
• Malgré tous mes efforts et la motivation qui m’anime, la fatigue altère mes capacités et la pauvreté occupe mon esprit.
• L’on me demande de préciser mon objectif de formation, alors que je ne sais toujours pas vers quoi je veux aller. D’autant plus que les choix que l’on m’offre ne m’inspirent pas du tout. L’on menace de couper mes prestations si je ne fixe pas d’objectif de formation à l’emploi. Bref, je me tourne vers celui qui demande le plus de préalables et je le fais inscrire à mon dossier, car c’est le seul moyen que je trouve pour avoir accès à une presque formation de base.
• Je rencontre aussi des difficultés avec mes enfants, sans entrer dans les détails, je dois composer au quotidien avec les particularités de chacun d’entre eux, l’un ayant un Trouble envahissant du développement (TED) et l’autre un Trouble de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Le manque de temps et le manque de liberté m’empêchent de répondre convenablement à leur besoin et retarde les démarches vers les diagnostics.
• De plus, l’ignorance de mon propre trouble déficitaire de l’attention ne m’aide guerre dans mes apprentissages.
Résultats :
Complètement épuisée, souffrant d’anxiété (diagnostiqué), tannée de ne pas être en mesure de faire une épicerie descente et de pouvoir payer mes comptes, consciente des besoins criants de mes enfants, je me vois dans l’obligation d’interrompre, une fois de plus, mon projet d’études.
Aide sociale, recherche d’emploi, travail comme femme de chambre, retour à la case départ. Stress.
Réflexions :
En considérant la qualité du programme «Ma place au Soleil», je ne peux nier l’avantage que peuvent en tirer la plupart de ces jeunes parents monoparentaux aux études.
Seulement, à qui cela s’adresse-t-il vraiment?
Dans mon cas, j’aurais eu le bon profil si j’avais su dès le premier instant vers quelle formation je désirais me diriger et évidemment, il aurait fallu que celle-ci réponde aux critères imposées, soit au plus un DEP ou un AEC et ce, bien entendu dans la liste de choix offerts. Cela est toutefois compréhensif, venant de la part d’une instance ayant comme mission de répondre aux besoins du marché de l’emploi et de combler les postes à pourvoir en main-d’œuvre.
Bref, si mon souhait était d’abord d’obtenir le diplôme d’études secondaires pour ensuite effectuer un choix de formation, je n’étais visiblement pas à la bonne place.
Aussi, considérant tous les défis rencontrés par un parent seul et sans instruction, n’aurait-il pas été aidant, à ce moment, d’évaluer globalement les besoins familiaux, plutôt qu’individuels? Il est évident qu’un intervenant qualifié en la matière aurait rapidement constaté le besoin d’un logement subventionné, nous aurait dirigé vers une ressource alimentaire, aurait été en mesure de déceler mon TDAH et m’aurait guidé vers les ressources adéquates, il aurait probablement même été en mesure d’éviter l’anxiété causé par toutes ces contraintes.
Bref, un service d’intervention global et familial pour l’adulte en formation, ainsi que des ressources externes offertes en concertation avec le milieu scolaire (logement social, aide familiale, ressource alimentaire) me semblent un excellent gage de persévérance jusqu’à l’atteinte du diplôme et /ou de l’objectif.
Je me demande s’il serait vraiment plus dispendieux pour l’état d’offrir ces types de ressources, car il me semble qu’une économie considérable pourrait être faite en assurant à ces personnes un cheminement sans interruption, tout en évitant les épisodes d’anxiété et de dépression.
De plus, il me semble que la formation de base (sec. 5) devrait être accessible avec une aide financière qui serait accordée par une instance qui aurait une mission autre que de former rapidement de la main-d’œuvre!
Raccrochage 5 (2007 à 2009) :
Cette fois-ci il s’agit d’un réel raccrochage à la société, maintenant âgée de 24 ans, en ayant plus que marre de vivre en marge de la société et voulant m’intégrer, coûte que coûte!
C’est pourquoi je préparerai pendant près de 2 ans mon retour sur les bancs d’école. Pas question cette fois-ci d’échouer ma démarche. Je suis décidée à savoir où je veux aller, je veux trouver ma voie pour foncer vers mon objectif. Bref, dans un petit cahier, je m’élabore un plan de démarche afin de me préparer à un autre retour à la formation.
Je commence en faisant une démarche en employabilité financée par Emploi-Québec : succès! Cela me motive encore plus et m’aiguille sur mes aptitudes, mes intérêts et mes capacités.
Je poursuis ensuite en m’impliquant dans les milieux d’emplois que je convoite (bénévolement ou à faible rémunération) : succès! En plus de confirmer mes intérêts et mes aptitudes, cela affine mes choix, augmente ma confiance en moi, me donne accès à des formations en milieu de travail et m'introduit dans mon futur réseau professionnel.
Finalement, armée de mon nouveau bagage et avec enfin un choix de destination, je me lance (encore) : raccrochage 6.
Réflexions :
Si je me fie à mon expérience personnelle et aux personnes en démarche que j’ai pu rencontrer et questionner, il me semble évident que de définir un objectif est quasi conditionnel à la persévérance aux études, peu importe le niveau.
Cela dit, il serait probablement très avantageux d’offrir plus de programmes ou de services de type employabilité et orientation. Aussi, ces services gagneraient à être davantage connus de la population.
Je persiste aussi à croire que les organismes communautaires jouent un rôle très important dans notre société et beaucoup au niveau de la formation des adultes. Car si l’on peut accéder à la formation citoyenne via ces organismes, ce sont souvent les intervenants de ces milieux qui réussissent à tisser des liens de confiance avec la population la plus marginalisée. De plus, ils contribuent à valoriser la personne dans ses aptitudes et ses intérêts. Pour moi, il va de soi que dans une relance des politiques, les organismes communautaires devraient disposer d’une meilleure reconnaissance de la société et de l’état et surtout, surtout, de meilleurs budgets, car ils doivent desservir leur clientèle dans des conditions qui ne reflètent pas l’état des besoins et leur volonté d’action!
Je dois aussi mentionner l’importance du bénévolat. S’il existait une quelconque manière d’encourager et de valoriser l’exploration des milieux de travail par le bénévolat, particulièrement pour les personnes n’ayant toujours pas d’objectifs de vie ou de formation, cela leur permettrait certainement d’accrocher à quelque chose.
Raccrochage 6 (2009) :
Septembre 2009, maintenant âgée de 26 ans, n’ayant toujours pas plus qu’un secondaire 2, un fils âgé de 7 ans (en 2e année) et une fille âgée de 6 ans (en 1e année). En trois étapes faciles : Définition d’un objectif de formation, acceptation dans une mesure d’emploi-Québec, inscription à l’école!
• Première étape; Objectif de formation : DEC en éducation spécialisée.
• Deuxième étape; Obtenir un financement par Emploi-Québec : REFUSÉ! (Prétexte de trop grandes attentes, suggestions de revoir l’objectif de formation. Retour sur mon interruption en 2004, l’on sous-entend que je vais répéter «l’abandon».)
• Troisième étape; Inscription à l’école : Fait.
Maintenant, imaginez-vous être prestataire d’aide sociale, de devoir payer le service de garde à 2 enfants (7$/ jour/ enfant, sans repas), de devoir débourser près de 70$ pour une carte d’autobus, de payer les comptes, le logement, les fournitures scolaires et l’inscription, les vêtements et… bien entendu la nourriture, avec seulement un revenu de dépassant pas les 580$ par mois! Tout ça en restant concentré sur l’école et en répondant aux besoins des enfants. Je ne sais pas si c’est possible, mais moi je n’y suis pas arrivée.
Bref, après un mois à l’école sans aide (par mes propres moyens), je m'absente de l’école pour un avant-midi et retourne à mon Centre local d’emploi. Cette fois-ci en pleurant toutes les larmes de mon corps. Je leur affirme haut et fort que je devrai, une fois de plus, quitter l’école par manque d’argent. Que je suis plus que motivée à réussir et à atteindre mes buts, que je suis prête à accepter n’importe quel DEP ou AEC pour avoir un minimum de qualité de vie. L’on m’accueille finalement (directement par le chef d’équipe) et l’on m’accorde enfin des prestations. (Toutefois, je suis contrainte d'inscrire une formation qui ne me plaît pas.)
Presque résignée à accepter mon sort de ne pas avoir de diplôme d’études secondaires et devant absolument passer d’abord par l’obtention d’un diplôme que je n’ai guerre choisi, je poursuis ma trajectoire et tente tant bien que mal de m’intégrer dans mon milieu et de me dépasser. Je réussis à avoir une moyenne très enviable et à avancer beaucoup plus rapidement que ce que l’on attend de moi, j’en éprouve même de la fierté!
Malgré tous les côtés positifs, il me faut me rendre à plusieurs rendez-vous par semaines pour les enfants, car à ce moment, je suis en plein dans les démarches pour l’obtention de leurs diagnostics. Bref, même si je présente des pièces justifiant mes absences, même si je maintiens un rythme compétitif dans ma formation, même si je garde ma moyenne de notes "dans le plafond" et même si je m’efforce d’être une étudiante impliquée, motivée et motivante, j’apprends, trois mois après mon acceptation, que l’on coupe mes prestations en raison de mon taux d’absentéisme trop élevé (selon les critères d’Emploi-Québec). L’équipe-école conteste cette décision (je leur en serai toujours reconnaissante), mais ce fût sans appel. «Sur le marché du travail, vous ne pourrez pas fonctionner de la sorte», me répétait-on. Ou encore; «C’est l’argent des contribuables que vous prenez!».
Résultats :
Je me retrouve, une fois de plus, exclue et sans diplôme. Par contre, le fait d’avoir goûté un peu au succès et de bénéficier du précieux soutien dont le personnel de mon CÉA fait preuve à mon égard n’a de résultat qu’à me faire retrousser encore plus les manches afin de poursuivre mon combat interminable. On passe au plan B!
Réflexions :
Comment ose-t-on traiter des ADULTES de la sorte ? Ai-je vraiment besoin de dire que si l’on repense l’éducation des adultes, il faudra tôt ou tard s’adresser aux individus chargés de donner vie ou mort à un dossier de prestation ? C’est complètement inacceptable et inadmissible d’empêcher une personne d’atteindre son but, alors qu’elle démontre une grande motivation et une capacité incontestable de réussir.
Puis, je reviens encore et toujours sur la liberté de prendre la formation de son choix!
Raccrochage 7 (2011) :
Par contre, à savoir dans quelle drôle de société nous vivons, je réussis à entrer à l’université et à bénéficier d’une aide financière aux études! Mais je me rends vite compte qu’il me manque des acquis scolaires afin de réussir dans cette voie. Puis, le montant qui m’est accordé par les prêts et bourses me permet de me débrouiller que pendant un certain temps, une fois arrivée au bout de mes ressources, je dois, à mon grand regret, quitter à nouveau.
Résultats :
Anxiété. Recherche d’emploi et grands questionnements.
Réflexions :
Il est complètement absurde que l’université soit plus accessible que le secondaire général. Il est complètement absurde que les portes des cégeps soient fermées alors que celles des universités sont ouvertes. Il est complètement absurde que le ministère de l’éducation n’offre pas un programme d’aide financière pour l’obtention du diplôme d’études secondaire pour les adultes. Voilà, c'est dit.
De plus, je dois réitérer le fait que toute personne désireuse d’entamer une démarche de formation devrait pouvoir accéder à la formation de son choix et ce, sans contrainte.
Raccrochage 8 (2013) :
Nous sommes aujourd’hui, je travaille et je me paie une formation. Pour le moment, je prends des cours à distance au secondaire général, je projette d’obtenir mon DES, même si l’on me répète que je n’en ai guerre besoin, j’ai décidé que j’allais quand même l'obtenir!
Aussi, je suis en train de me préparer un nouveau dossier d’admission à l’université pour cet automne. À suivre...
Réflexions :
Je ne sais toujours pas ce que l’avenir me réserve, mais comme je dis souvent, l’objectif demeure le même, c’est la trajectoire qui sera différente, peu importe l’embûche rencontrée.
Conclusion :
Travaillons tous ensemble à lever les embûches pour tous les adultes apprenant du Québec désireux d’acquérir des connaissances par l’éducation et la formation des adultes, que ce soit pour eux-mêmes ou encore, pour s’intégrer dans la société et y participer activement. Bâtissons notre Québec apprenant!
Merci de m’avoir lu et surtout, merci d’agir!
Robert Champagne - Jeudi 9 Mai 2013
Quelles sont vos attentes à l’égard du 24 heures pour un Québec apprenant?
Je souhaite une prise de conscience non pas uniquement au regard de la nécessité de faire valoir la formation continue des adultes comme un enjeu de notre société, mais surtout au regard de l'urgence d'agir immédiatement.
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Martine St-Pierre - Mercredi 8 Mai 2013
Quelles sont vos attentes à l’égard du 24 heures pour un Québec apprenant?
Échanger sur les réalités de chacun. Trouver des pistes de solution. Connaître les projets novateurs en intégration sociale et professionnelle.
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Merci pour cette belle invitation de l’ICÉA.
Maryse Caron et Pierre Cornellier - Mercredi 8 Mai 2013
Quelles sont vos attentes à l’égard du 24 heures pour un Québec apprenant?
• Investissement financier sérieux pour la reconnaissance de l’ÉDA
• Mise en commun des problématiques de chaque niveau
• Information sur les décisions du MELS en ce qui concerne la réforme
• Jusqu’à quel point la réforme aura un impact sur l’approche pédagogique et non seulement sur le matériel
• TIC : développer une approche commune pour les TICS, sans oublier que les TICS ne remplacent pas le prof car les élèves ont besoin d’un contact humain
• Mise en commun des problématiques de chaque niveau
• Information sur les décisions du MELS en ce qui concerne la réforme
• Jusqu’à quel point la réforme aura un impact sur l’approche pédagogique et non seulement sur le matériel
• TIC : développer une approche commune pour les TICS, sans oublier que les TICS ne remplacent pas le prof car les élèves ont besoin d’un contact humain
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• Le travail en équipe est intéressant mais il serait grandement souhaitable d’avoir des conférences de ressources compétentes en la matière
Louise Boucher - Lundi 17 Février 2014
Quelles sont vos attentes à l’égard du 24 heures pour un Québec apprenant?
Un plaidoyer fort pour la diversité des lieux et des formats de formation des adultes, comme dans le secteur culturel qui doit compter sur les experts de son secteur parce que les maisons d'enseignement n'ont pas développé les filières de formation pour tous les métiers, occupations et professions.
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Revendiquer un plan quinquennal d'actions, pour faire suite au plan 2002-2007 !