Violences sexuelles
Les violences à caractère sexuel dans les institutions d’enseignement supérieur : où en sommes-nous?
Au début du mois d’octobre, le premier anniversaire du mouvement #MeToo a été souligné un peu partout. De leur côté, les institutions d’enseignement supérieur devront déposer leur Politique pour prévenir et combattre les violences à caractère sexuel au plus tard le 1er janvier 2019. État de situation.
La loi visant à contrer les violences sexuelles aux cycles supérieurs: un bon outil selon plusieurs
Mise à jour | 16 janvier 2018
Le 8 décembre dernier, l’Assemblée nationale adoptait à l’unanimité le projet de loi 151 visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur. Dans le cadre de sa série d’articles sur les obstacles à l’éducation des adultes rencontrées par les femmes, l’ICÉA jette un regard sur cette nouvelle loi.
Se souvenir pour agir contre les violences envers les étudiantes
Hier, des commémorations soulignaient l’assassinat de 14 femmes âgées entre 20 et 31 ans étudiant à l’école Polytechnique de Montréal. Ces adultes en formation ont été assassinées parce que le meurtrier croyait qu’elles usurpaient la place des hommes. C’était il y a 28 ans. Cependant, le contexte actuel nous rappelle que les étudiantes font toujours face à des problèmes de violence, notamment sexuelle. Les dénonciations à ce sujet ont pris une telle ampleur que le Time Magazine a choisi comme personnalité de l’année 2017 les femmes « briseuses de silence » (The Silence Brakers).
Contrer les violences sexuelles en enseignement supérieur
Depuis quelques années, la question des violences sexuelles envers les femmes refait surface. Ces violences ont lieu dans tous les milieux, y compris dans les institutions d’enseignement supérieur. Elles constituent très certainement une barrière à la persévérance scolaire et à l’obtention d’un diplôme pour des femmes adultes qui retournent sur les bancs d’école. Une étude montre l’ampleur de cet important problème social. Par ailleurs, la ministre de l’Enseignement supérieur vise à faire adopter une loi-cadre d’ici septembre prochain pour agir sur ce problème.