Montréal, 30 mai 2014 — Le Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine (CDÉACF), comme plusieurs autres organismes d’alphabétisation et d’éducation des adultes au pays, a appris la semaine dernière qu’il ne recevra aucun financement du Bureau de l’alphabétisation et des compétences essentielles du Canada (BACE).
L’Internationale de l’Éducation (IÉ), l’organisation syndicale qui représente 30 millions d’enseignantes et d’enseignants provenant de 170 pays, tiendra, avec l’appui de l’UNESCO, une conférence à Montréal sur le thème « Uni-es pour l’éducation de qualité». L’ICÉA participera à cette conférence, en son nom et au nom du Conseil international de l’éducation des adultes. C’est au bénéfice du débat sur les perspectives des objectifs post-2015 en éducation que l’ICÉA et le Conseil international participent à cette activité.
L’ICÉA a appris que le Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine (CDEACF), le Centre for Literacy et le Réseau pour le développement de l’alphabétisme et des compétences (RESDAC) viennent de perdre la totalité de leur financement provenant du Bureau de l’alphabétisation et des compétences essentielles (BACE), département du ministère de l'Emploi et du Développement social Canada (EDSC). L’ICÉA désapprouve cette décision du gouvernement fédéral qui compromet la réalisation de la mission de ces organisations.
Nous publions une lettre ouverte de Madame Isabelle Salesse, présidente du Réseau pour le développement de l'alphabétisme et des compétences (RESDAC) concernant les orientations du Gouvernement fédéral en regard du financement des organisations. Cette lettre est une des manifestations des organisations en analphabétisation et en développement des compétences en réaction aux coupures de financement décidées par le Gouvernement fédéral.
Nous remercions tout spécialement Mme Rachel Bélisle, qui est professeure agrégée à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke. C’est sous sa direction qu’a été produite la première édition de Nos compétences fortes (1995), et c’est à ce titre que nous lui avons demandé de porter un regard critique sur le contenu actualisé de cette deuxième édition (2013) ainsi que sur le nouveau référentiel NCF.
Scénario 1 - Ateliers avec un projet collectif
Cliquez sur un bloc pour accéder au contenu désiré.
En publiant cette deuxième édition de Nos compétences fortes (2013), l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICÉA) souhaite donner un nouvel élan à un outil de formation, qui a su se différencier des approches éducatives traditionnelles au cours des deux dernières décennies.
Actualisation du contenu, élaboration du nouveau référentiel NCF et mise à jour des outils d’animation
Comité d'experts NCF :
Nicole Marcoux, formatrice responsable en employabilité, Alpha Laval (Laval)
Magali Robitaille, conseillère pédagogique, Reconnaissance des acquis et des compétences,
Cégep Marie-victorin (Montréal)
Jean-Guy Laguë, consultant et animateur NCF
Georges April, consultant et formateur NCF
Hervé Dignard, chargé de projet, ICÉA
L’ICÉA a remis le prix Émile-Ollivier à Mme Michèle Stanton-Jean à l’occasion d’une soirée de reconnaissance tenue à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec. Ce prix qui vise à reconnaître une contribution exceptionnelle à l’éducation des adultes a été attribué à « une reine de l’éducation des adultes », comme l’a souligné la présidente de l’ICÉA, Mme Léa Cousineau. Le prix Émile-Ollivier lui a été remis en présence de 125 personnes. La soirée a été marquée du témoignage de son fils, M. Philippe Jean, et de témoins privilégiés de son engagement, Mme Marie Lavigne, M. Michel Blondin, Mme Louise Nadeau, M. Paul Bélanger et M. Guy Bourgeault.
