Au nombre des indicateurs développés par l'ICÉA dans la publication en ligne Apprendre + Agir, on retrouve deux indicateurs qui mettent en évidence les bénéfices qu’il est possible de tirer de la formation et de l’éducation tout au long de la vie. À l’inverse, ces indicateurs soulignent les impacts négatifs d’un faible niveau d’acquis éducatifs pour les adultes.
Depuis quelques années, la question des violences sexuelles envers les femmes refait surface. Ces violences ont lieu dans tous les milieux, y compris dans les institutions d’enseignement supérieur. Elles constituent très certainement une barrière à la persévérance scolaire et à l’obtention d’un diplôme pour des femmes adultes qui retournent sur les bancs d’école. Une étude montre l’ampleur de cet important problème social. Par ailleurs, la ministre de l’Enseignement supérieur vise à faire adopter une loi-cadre d’ici septembre prochain pour agir sur ce problème.
L’ICÉA réalisera quatre portraits d’organisations ayant été grandement fragilisées par les coupes du financement public en éducation des adultes. Des adultes en apprentissage fréquentant ces organisations seront aussi interrogés. Il s’agit d’une deuxième phase de l’enquête menée par l’ICÉA en 2015-2016 qui vise à mettre des visages sur les chiffres.
Cette année encore, les apprenantes et les apprenants adultes du Québec pourront soumettre leur candidature à l’un des prix Bernard-Normand / Fondation Desjardins (réussite scolaire ou retour aux études). Rappelons que ces prix célèbrent la persévérance des adultes en formation par la remise, dans chacune des 17 régions administratives du Québec, de prix assortis de bourses de 500 $.
L’ICÉA invite le Conseil supérieur de l’éducation à présenter son excellent avis portant sur l’éducation populaire. Alors que cette dernière reste trop souvent dans l’ombre, l’avis du CSE a le grand mérite de le remettre à l’ordre du jour et de revaloriser son apport.
Les indicateurs de l’offre d’éducation et de formation présentés dans la publication Apprendre + Agir nous renseignent sur des aspects des services éducatifs offerts au Québec. Ces données se rapportent notamment aux obstacles et aux incitatifs à la participation des adultes, à la volonté de participer des adultes ayant rencontré des obstacles à la formation, à la demande insatisfaite et aux besoins potentiels des adultes ou encore à la persévérance et à la réussite des adultes qui terminent leurs études avec un diplôme.
Selon les données de 2010, plus de 300 000 adultes de 25 ans et plus fréquentaient quatre secteurs de l’éducation formelle au Québec : la formation générale des adultes, la formation professionnelle, la formation continue des cégeps et les universités. Cela représente une croissance des effectifs adultes de près de 14 % entre 2006 et 2010.
Le 16 décembre dernier, l’ICÉA rencontrait des délégations de la Fédération autonome de l’enseignement afin de leur présenter les résultats de son enquête portant sur l’impact des réductions du financement public en éducation des adultes.
Dans l’édition 2017 de ses indicateurs, l'ICÉA propose trois indicateurs permettant de dresser le profil éducatif de la population adulte. Ces indicateurs s’intéressent au plus haut niveau de scolarité atteint par les adultes, de même qu’à leur niveau de compétences en littératie. Ils cernent le profil des adultes qui n’ont pas de diplôme d’études secondaires tout en nous renseignant sur les acquis et les besoins d’apprentissage de ces adultes.
Dans l’édition 2016 de ses indicateurs, l'ICÉA reprend les indicateurs du contexte de l’éducation des adultes mis en ligne en 2015. Ces données portent sur des réalités qui ne sont pas directement liées à l’éducation et à la formation des adultes. Elles témoignent cependant du contexte dans lequel s’inscrivent les besoins des adultes en matière d’apprentissage. Quatre indicateurs proposent notamment des données concernant la diplomation des adultes ou encore leur situation à l’égard de la formation ou de l’emploi.
