Deuxième Thème
Un Québec apprenant doit répondre aux besoins diversifiés d’apprentissage des personnes et des collectivités.
Ajoutez votre opinionClaude Champagne - Mardi 7 Mai 2013
1. Quels sont les principaux enjeux ?
La reconnaissance de l'éducation populaire (incluant l'éducation à la citoyenneté) ainsi que les diverses formes nouvelles d'apprentissage constituée de formes hybrides (communauté de pratiques, codéveloppement, formation à
distance, alphabétisation numérique ou Internet citoyen, etc.). Transfert de connaissances et formation de la relève en ce domaine (mentorat et coaching).
distance, alphabétisation numérique ou Internet citoyen, etc.). Transfert de connaissances et formation de la relève en ce domaine (mentorat et coaching).
2. Comment résoudre les problèmes soulevés par les enjeux?
Une reconnaissance politique et financière (en réinscrivant l'éducation populaire incluant l'éducation à la citoyenneté dans la politique d'éducation des adultes). Le financement triennal de certaines pratiques et projets porteurs (en
alphabétisation numérique notamment depuis la fin du Programme Appui au passage de la société de l'information et son inclusion dans le Plan numérique du gouvernement du Québec). Le financement de la concertation et de certains projets d'évaluation (effets et impacts). Une valorisation de la formation continue qui va bien au-delà de la SQAF. Le financement de la documentation, de l'évaluation et de la diffusion de certaines pratiques en ce domaine dans les budgets octroyés provenant de diverses sources (MELS, SACAIS, MAMROT, etc.) à l'image des «contrats de ville» Ville de Montréal/MESS. L'encouragement de transferts et de partages de savoirs entre plusieurs localités et régions.
alphabétisation numérique notamment depuis la fin du Programme Appui au passage de la société de l'information et son inclusion dans le Plan numérique du gouvernement du Québec). Le financement de la concertation et de certains projets d'évaluation (effets et impacts). Une valorisation de la formation continue qui va bien au-delà de la SQAF. Le financement de la documentation, de l'évaluation et de la diffusion de certaines pratiques en ce domaine dans les budgets octroyés provenant de diverses sources (MELS, SACAIS, MAMROT, etc.) à l'image des «contrats de ville» Ville de Montréal/MESS. L'encouragement de transferts et de partages de savoirs entre plusieurs localités et régions.
Mouvement québécois des adultes en formation (MQAF) - Jeudi 9 Mai 2013
1. Quels sont les principaux enjeux ?
Faciliter, assurer l'accès à l'apprentissage sous toutes ses formes nous semble un enjeu commun à l'ensemble du mouvement de l'éducation des adultes.
Au MQAF, l'enjeu est l'accès à une formation de base, qui est pour nous le secondaire V ou l'équivalent. L'atteinte de cet objectif suppose notamment la disponibilité de ressources financières suffisantes pour éviter l'indigence.
De plus, tout comme au secondaire régulier, pour assurer la persévérance jusqu'à l'obtention du diplôme, un certain nombre d'adultes ont des besoins particuliers, entre autres du fait de leurs troubles d'apprentissage, mais pour bien d'autres raisons psycho-sociales. Ils doivent donc avoir accès aux orthopédagogues, psychologues, orienteurs, conseillers en formation et autres spécialistes requis dans le monde de l'éducation. Sur ce plan, les adultes ne sont pas aussi bien servis que les jeunes. La création de services d'accueil, de référence, de conseil et d'accompagnement (SARCA) dans toutes les commissions scolaires du Québec a certes constitué une initiative heureuse. Le déploiement des SARCA est cependant très variable selon les régions et les commissions scolaires. Il semble cependant que ces services soient relativement peu connus des étudiants adultes.
Dans notre colloque annuel, il suffit de mentionner les mots Emploi-Québec et CLE pour que la discussion s'enflamme. Et ce n'est jamais pour féliciter l'organisme pour son « beau programme ». L'arbitraire et l'irrespect des personnes, tels sont les griefs qui reviennent comme un leitmotiv, un irrespect qui va jusqu'à refuser le choix de formation d'une personne et à l'expédier sur une autre voie. Et c'est sans parler de l'effet que semble avoir Emploi-Québec sur la rigidité des règles infantilisantes qui ont cours dans un certain nombre d'établissements. Il faudra bien un jour évaluer la conformité des pratiques des CLE aux exigences de liberté que suppose toute démarche d'éducation dans le monde moderne. Emploi-Québec et les CLE ont d'abord pour mission de ramener le plus de gens possible dans le marché de l'emploi et cela, le plus rapidement possible; tout autre est le rôle de l'école publique dont l'action éducative s'inscrit dans le moyen et le long terme, car elle porte sur le développement de la personne dans toutes ses dimensions. La compatibilité des deux missions n'est pas toujours évidente.
Accès à la formation de base avec un soutien financier qui favorise la persévérance, accès aux services spécialisés et accès au programme d'études de son choix, voilà donc trois enjeux pour le MQAF.
Au MQAF, l'enjeu est l'accès à une formation de base, qui est pour nous le secondaire V ou l'équivalent. L'atteinte de cet objectif suppose notamment la disponibilité de ressources financières suffisantes pour éviter l'indigence.
De plus, tout comme au secondaire régulier, pour assurer la persévérance jusqu'à l'obtention du diplôme, un certain nombre d'adultes ont des besoins particuliers, entre autres du fait de leurs troubles d'apprentissage, mais pour bien d'autres raisons psycho-sociales. Ils doivent donc avoir accès aux orthopédagogues, psychologues, orienteurs, conseillers en formation et autres spécialistes requis dans le monde de l'éducation. Sur ce plan, les adultes ne sont pas aussi bien servis que les jeunes. La création de services d'accueil, de référence, de conseil et d'accompagnement (SARCA) dans toutes les commissions scolaires du Québec a certes constitué une initiative heureuse. Le déploiement des SARCA est cependant très variable selon les régions et les commissions scolaires. Il semble cependant que ces services soient relativement peu connus des étudiants adultes.
Dans notre colloque annuel, il suffit de mentionner les mots Emploi-Québec et CLE pour que la discussion s'enflamme. Et ce n'est jamais pour féliciter l'organisme pour son « beau programme ». L'arbitraire et l'irrespect des personnes, tels sont les griefs qui reviennent comme un leitmotiv, un irrespect qui va jusqu'à refuser le choix de formation d'une personne et à l'expédier sur une autre voie. Et c'est sans parler de l'effet que semble avoir Emploi-Québec sur la rigidité des règles infantilisantes qui ont cours dans un certain nombre d'établissements. Il faudra bien un jour évaluer la conformité des pratiques des CLE aux exigences de liberté que suppose toute démarche d'éducation dans le monde moderne. Emploi-Québec et les CLE ont d'abord pour mission de ramener le plus de gens possible dans le marché de l'emploi et cela, le plus rapidement possible; tout autre est le rôle de l'école publique dont l'action éducative s'inscrit dans le moyen et le long terme, car elle porte sur le développement de la personne dans toutes ses dimensions. La compatibilité des deux missions n'est pas toujours évidente.
Accès à la formation de base avec un soutien financier qui favorise la persévérance, accès aux services spécialisés et accès au programme d'études de son choix, voilà donc trois enjeux pour le MQAF.
2. Comment résoudre les problèmes soulevés par les enjeux?
À court terme, nous sommes plutôt impuissants à résoudre ces problèmes, tout comme d'ailleurs tous les autres problèmes auxquels fait référence notre programme politique, qui s'est constitué au fil de 11 colloques et de 9 assemblées générales.
Pour éviter les répétitions, la réponse à cette question se trouve à la question 2 du premier thème.
Pour éviter les répétitions, la réponse à cette question se trouve à la question 2 du premier thème.
Esther Désilets - Lundi 6 Mai 2013
1. Quels sont les principaux enjeux ?
Autour de l’organisation (ingénierie) de la formation
Cette question nous a amenés à analyser notre propre système éducatif et cela a fait ressortir différents enjeux :
Comment rejoindre les membres et répondre à leurs besoins? Comment les sensibiliser et les conscientiser face aux enjeux sociaux, économiques et politiques actuels qui vont déterminer leurs conditions de vie au travail et en général? Comment rejoindre également les communautés culturelles qui ne sont pas très présentes dans nos formations?
Comment faire reconnaître des pédagogies différentes? Une pédagogie qui induit de la pratique et non de la théorie. Qui met en valeur les expériences des adultes en formation et qui reconnaît ces expériences comme structurant les différents savoirs (être, faire, connaître et vivre ensemble). L’enjeu est qu’une telle pédagogie valorise l’apprenant et non l’enseignant; en fait, elle met en évidence cette citation d’Alain Bercovitz : « Je ne les forme pas, ils apprennent. C'est le fait d'apprendre qui constitue la formation, pas le fait d'enseigner. »
Comment s’assurer du transfert des apprentissages dans les différents milieux de travail? Cette question du transfert est capitale; il n’y a pas de réels apprentissages si ceux-ci ne sont pas transférés à travers les différents savoirs, dans les milieux de vie et de travail. Pour l’ensemble des répondants à ce questionnaire, c’est un enjeu majeur et pour lequel il est difficile de trouver le « comment faire ».
Autour des secteurs de formation
Quand nous parlons de secteurs, nous ciblons particulièrement la formation de la main-d’œuvre. Il n’y a pas de politique de transition équitable de la main-d’œuvre. Selon un des participants au sondage : « Si je suis dans un secteur X, même s’il y a reconnaissance des acquis, il n’y a plus d’emploi dans ce secteur. Comment faire la transition entre secteurs dans de bonnes conditions? Si tu es un syndicat, tu n’as pas le choix de regarder cet enjeu de formation de la main-d’œuvre. Si on annule les emplois de centrale comme Gentilly ou dans le secteur du pétrole, il faut trouver des alternatives, on ne peut pas simplement dire “tu es dans un mauvais secteur, tant pis pour toi”. Comment transfère-t-on les emplois dans des secteurs durables? » D’où l’importance que le gouvernement reconnaisse et investisse dans la formation au niveau de l’emploi. Les travailleurs et travailleuses doivent pouvoir se former s’ils ont besoin de travailler dans un autre secteur.
Nous terminons notre discussion sur la formation professionnelle avec un autre enjeu : celui de l’accessibilité. Que les travailleurs et travailleuses ne soient pas obligés de faire des kilomètres pour recevoir de la formation. Que ces formations soient aussi données pour ne pas désorganiser complètement le milieu de travail.
Et enfin, un dernier enjeu, celui de l’environnement : « Comment avoir un développement durable qui favorise l’emploi? On n’arrive pas à travailler collectivement sur cet enjeu même si cela nous touche personnellement. »
Cette question nous a amenés à analyser notre propre système éducatif et cela a fait ressortir différents enjeux :
Comment rejoindre les membres et répondre à leurs besoins? Comment les sensibiliser et les conscientiser face aux enjeux sociaux, économiques et politiques actuels qui vont déterminer leurs conditions de vie au travail et en général? Comment rejoindre également les communautés culturelles qui ne sont pas très présentes dans nos formations?
Comment faire reconnaître des pédagogies différentes? Une pédagogie qui induit de la pratique et non de la théorie. Qui met en valeur les expériences des adultes en formation et qui reconnaît ces expériences comme structurant les différents savoirs (être, faire, connaître et vivre ensemble). L’enjeu est qu’une telle pédagogie valorise l’apprenant et non l’enseignant; en fait, elle met en évidence cette citation d’Alain Bercovitz : « Je ne les forme pas, ils apprennent. C'est le fait d'apprendre qui constitue la formation, pas le fait d'enseigner. »
Comment s’assurer du transfert des apprentissages dans les différents milieux de travail? Cette question du transfert est capitale; il n’y a pas de réels apprentissages si ceux-ci ne sont pas transférés à travers les différents savoirs, dans les milieux de vie et de travail. Pour l’ensemble des répondants à ce questionnaire, c’est un enjeu majeur et pour lequel il est difficile de trouver le « comment faire ».
Autour des secteurs de formation
Quand nous parlons de secteurs, nous ciblons particulièrement la formation de la main-d’œuvre. Il n’y a pas de politique de transition équitable de la main-d’œuvre. Selon un des participants au sondage : « Si je suis dans un secteur X, même s’il y a reconnaissance des acquis, il n’y a plus d’emploi dans ce secteur. Comment faire la transition entre secteurs dans de bonnes conditions? Si tu es un syndicat, tu n’as pas le choix de regarder cet enjeu de formation de la main-d’œuvre. Si on annule les emplois de centrale comme Gentilly ou dans le secteur du pétrole, il faut trouver des alternatives, on ne peut pas simplement dire “tu es dans un mauvais secteur, tant pis pour toi”. Comment transfère-t-on les emplois dans des secteurs durables? » D’où l’importance que le gouvernement reconnaisse et investisse dans la formation au niveau de l’emploi. Les travailleurs et travailleuses doivent pouvoir se former s’ils ont besoin de travailler dans un autre secteur.
Nous terminons notre discussion sur la formation professionnelle avec un autre enjeu : celui de l’accessibilité. Que les travailleurs et travailleuses ne soient pas obligés de faire des kilomètres pour recevoir de la formation. Que ces formations soient aussi données pour ne pas désorganiser complètement le milieu de travail.
Et enfin, un dernier enjeu, celui de l’environnement : « Comment avoir un développement durable qui favorise l’emploi? On n’arrive pas à travailler collectivement sur cet enjeu même si cela nous touche personnellement. »
2. Comment résoudre les problèmes soulevés par les enjeux?
Au niveau universitaire
• Retrouver dans la formation des maîtres une formation centrée sur une approche pédagogique s’adressant aux adultes et qui reconnaît l’expérience comme lieu de savoirs. En fait, inclure dans cette formation une formation sur l’approche expérientielle.
• Promouvoir les services aux collectivités favorisant l’accès à des projets éducatifs et de recherche pour tous les milieux d’éducation des adultes.
Dans nos structures
• Publiciser davantage nos formations auprès de tous les membres.
• Organiser une semaine sur l’éducation des adultes et le milieu syndical (celle-ci pourrait être associée à la Semaine québécoise des adultes en formation).
• Faire de nos formations des lieux d’appartenance et vie. En fait, éviter les formules rigides. « Les gens viennent apprendre, mais il faut que cela soit aussi dans le plaisir et il faut mettre en place les conditions pour créer un tel climat d’apprentissage. »
Plus largement
• Pour une formation de la main-d’œuvre répondant aux besoins et aux réalités des travailleurs et travailleuses, être partie prenante des débats et des décisions qui se prennent dans ce domaine. Entre autres, poursuivre et amplifier la présence des acteurs de l’éducation des adultes sur des instances telles que la Commission des partenaires.
• Faire pression auprès des gouvernements pour que les lois mises en place respectent ces réalités, ce que l’on ne retrouve pas dans la loi récente sur l’assurance-emploi du gouvernement Harper. Plusieurs adultes chômeurs sont fortement pénalisés par cette loi. En développant une formation de la main-d’œuvre préoccupée des réalités régionales, on pourrait faire face autrement à ces problèmes de chômage.
• Retrouver dans la formation des maîtres une formation centrée sur une approche pédagogique s’adressant aux adultes et qui reconnaît l’expérience comme lieu de savoirs. En fait, inclure dans cette formation une formation sur l’approche expérientielle.
• Promouvoir les services aux collectivités favorisant l’accès à des projets éducatifs et de recherche pour tous les milieux d’éducation des adultes.
Dans nos structures
• Publiciser davantage nos formations auprès de tous les membres.
• Organiser une semaine sur l’éducation des adultes et le milieu syndical (celle-ci pourrait être associée à la Semaine québécoise des adultes en formation).
• Faire de nos formations des lieux d’appartenance et vie. En fait, éviter les formules rigides. « Les gens viennent apprendre, mais il faut que cela soit aussi dans le plaisir et il faut mettre en place les conditions pour créer un tel climat d’apprentissage. »
Plus largement
• Pour une formation de la main-d’œuvre répondant aux besoins et aux réalités des travailleurs et travailleuses, être partie prenante des débats et des décisions qui se prennent dans ce domaine. Entre autres, poursuivre et amplifier la présence des acteurs de l’éducation des adultes sur des instances telles que la Commission des partenaires.
• Faire pression auprès des gouvernements pour que les lois mises en place respectent ces réalités, ce que l’on ne retrouve pas dans la loi récente sur l’assurance-emploi du gouvernement Harper. Plusieurs adultes chômeurs sont fortement pénalisés par cette loi. En développant une formation de la main-d’œuvre préoccupée des réalités régionales, on pourrait faire face autrement à ces problèmes de chômage.
Martin Labrecque - Lundi 6 Mai 2013
1. Quels sont les principaux enjeux ?
La valorisation par la reconnaissance. La qualité des formations. La participation des comités sectoriels aux définitions des besoins de leur membre mais aussi de la population (ex. quelles tâches peuvent exécuter une personne ayant une limitation intellectuelle dans certaines entreprises?).
2. Comment résoudre les problèmes soulevés par les enjeux?
Avoir des ressources dédiés pour aider les organisme à offrir de meilleurs formations/évaluations. Avoir une politique qui favorise l'intégration de tout le monde en formation/emploi.
France Bertrand - Vendredi 3 Mai 2013
1. Quels sont les principaux enjeux ?
Devenir fonctionnel et rentable dans une société en tant qu'individu. Se sentir impliqué dans la société.
2. Comment résoudre les problèmes soulevés par les enjeux?
Vérifier les besoins du milieu immédiat (fracisation, informatique, insertion sociale, ...)
Fédération des professionnelles et professionnels de l`éducation ( FPPE) - Vendredi 3 Mai 2013
1. Quels sont les principaux enjeux ?
• En guise de préalable, il nous apparaît essentiel de définir ce qu’est un adulte. Parce qu’il est important de bien comprendre les caractéristiques des différents groupes d’apprenants. La clientèle de l’éducation des adultes n’est pas homogène. Pour les commissions scolaires, les adultes sont les personnes qui sont âgées de 16 ans et plus. Cela comprend aussi bien les jeunes de 16 à 18 ans pour qui il ne manque qu’un préalable pour l’entrée au CEGEP ou en formation professionnelle et les autres, ceux qui ont connu des problèmes ou des échecs scolaires répétés durant leur parcours scolaire et qui souvent manquent d’autonomie, les personnes qui ont des problèmes de santé mentale, des troubles d’apprentissage et les personnes immigrantes qui doivent d’abord maîtriser la langue et faire reconnaître les diplômes et les compétences acquises à l’étranger.
• Or, malgré les intentions inscrites dans la politique gouvernementale d’éducation des adultes et de la formation continue apprendre tout au long de la vie «Si tous les groupes sont concernés par la formation continue, et cela dès la formation initiale qui se doit de la préparer, certains groupes de la population éprouvent des difficultés particulières nécessitant un soutien et des réponses mieux adaptées à leurs besoins» les centres de formation accueillent encore en vertu d’une définition d’un adulte qui a un projet personnel et défini de formation. Plusieurs jeunes, aux prises avec d’importantes difficultés scolaires, n’ayant pas le niveau de maturité nécessaire sont donc «perdus». Malheureusement, plusieurs jeunes arrivent avec cette pensée magique que les difficultés disparaitront lors du passage à l’éducation des adultes.
• La diversification des clientèles est un enjeu majeur. De plus en plus d’élèves immigrants font partie de nos groupes (francisation et autres). Les problématiques de santé mentale, lesTSA les TDAH, les problèmes de dyslexie, dysphasie, etc. sont de plus en plus présents. Beaucoup de travail est fait au secteur jeunes pour permettre à ces personnes d’aller plus loin, maintenant qu’ils atteignent l’éducation des adultes, il faut pouvoir leur offrir des services, sinon tous les efforts préalables n’auront plus de sens.
Manque de ressources
• Pour ces jeunes adultes qui quittent l’école secondaire avec d’importantes difficultés à lire et à écrire et souvent d’importants problèmes d’adaptation, il faut d’abord «apprendre comment apprendre»! Les centres qui les accueillent ne sont pas équipés pour offrir l’accompagnement nécessaire. Les centres d’éducation des adultes n’ont pas les ressources nécessaires. Peu de services professionnels spécialisés sont offerts, il y a peu ou pas de service en psychologie ou en orthophonie à l’éducation des adultes. Pour les élèves aux prises avec des difficultés de l’ordre de la dysorthographie, la dyslexie, les élèves pourraient avec l’aide de spécialistes en orthophonie ou en orthopédagogie surmonter leurs difficultés. Certains élèves n’ont pas été évalués durant leur parcours scolaire et ne connaissent pas les raisons de leurs difficultés
• Pour les autres, qui démontrent de très d’importantes difficultés, la fréquentation du centre permet de combler le sentiment d’appartenance, le centre devient le milieu de vie et l’aspect social se développe, mais la qualification semble impossible à obtenir. Ils poursuivront tout de même vers l’atteinte de cet objectif sans succès pour répondre à une exigence fixée par la société.
• Or, malgré les intentions inscrites dans la politique gouvernementale d’éducation des adultes et de la formation continue apprendre tout au long de la vie «Si tous les groupes sont concernés par la formation continue, et cela dès la formation initiale qui se doit de la préparer, certains groupes de la population éprouvent des difficultés particulières nécessitant un soutien et des réponses mieux adaptées à leurs besoins» les centres de formation accueillent encore en vertu d’une définition d’un adulte qui a un projet personnel et défini de formation. Plusieurs jeunes, aux prises avec d’importantes difficultés scolaires, n’ayant pas le niveau de maturité nécessaire sont donc «perdus». Malheureusement, plusieurs jeunes arrivent avec cette pensée magique que les difficultés disparaitront lors du passage à l’éducation des adultes.
• La diversification des clientèles est un enjeu majeur. De plus en plus d’élèves immigrants font partie de nos groupes (francisation et autres). Les problématiques de santé mentale, lesTSA les TDAH, les problèmes de dyslexie, dysphasie, etc. sont de plus en plus présents. Beaucoup de travail est fait au secteur jeunes pour permettre à ces personnes d’aller plus loin, maintenant qu’ils atteignent l’éducation des adultes, il faut pouvoir leur offrir des services, sinon tous les efforts préalables n’auront plus de sens.
Manque de ressources
• Pour ces jeunes adultes qui quittent l’école secondaire avec d’importantes difficultés à lire et à écrire et souvent d’importants problèmes d’adaptation, il faut d’abord «apprendre comment apprendre»! Les centres qui les accueillent ne sont pas équipés pour offrir l’accompagnement nécessaire. Les centres d’éducation des adultes n’ont pas les ressources nécessaires. Peu de services professionnels spécialisés sont offerts, il y a peu ou pas de service en psychologie ou en orthophonie à l’éducation des adultes. Pour les élèves aux prises avec des difficultés de l’ordre de la dysorthographie, la dyslexie, les élèves pourraient avec l’aide de spécialistes en orthophonie ou en orthopédagogie surmonter leurs difficultés. Certains élèves n’ont pas été évalués durant leur parcours scolaire et ne connaissent pas les raisons de leurs difficultés
• Pour les autres, qui démontrent de très d’importantes difficultés, la fréquentation du centre permet de combler le sentiment d’appartenance, le centre devient le milieu de vie et l’aspect social se développe, mais la qualification semble impossible à obtenir. Ils poursuivront tout de même vers l’atteinte de cet objectif sans succès pour répondre à une exigence fixée par la société.
2. Comment résoudre les problèmes soulevés par les enjeux?
Changer les façons de faire.
• Il faut changer les façons de faire. Il y a urgence, nécessité d’adapter l’offre de services aux caractéristiques des clientèles. L’offre de formation doit se diversifier. Tous viennent chercher un Diplôme d’Études Secondaires; malheureusement pour certains, il faudra les amener à considérer d’autres options. Pour certains, malgré les moyens existants mis en place (préparation, accompagnement) c’est l’impasse.
• Or, plusieurs employeurs n’embauchent pas si le diplôme de secondaire 5 n’est pas acquis, même si les élèves ont suivi une formation «qualifiante». Par exemple, pour le cours d’aide-domestique, le centre exige pour s’inscrire un 3e secondaire, mais l’employeur exigera un DES. Pour conduire un autobus est-ce nécessaire d’avoir un secondaire 5?
Malheureusement, dans notre société, «hors le DES, point de salut». Seule la réussite scolaire existe.
Les transitions
• Il y a aussi un problème de transition du jeune vers l’état d’adulte : l’intégration dans le monde n’est pas faite. Or, cette transition pour plusieurs élèves est essentielle pour développer leur autonomie.
• Des écoles secondaires nous appellent pour nous demander : «Pourriez-vous lui trouver une place en FMS en attendant d’intégrer l’éducation des adultes?» L’élève est à ce moment incapable de faire sa démarche par lui-même ou avec l’aide de sa famille. Il devrait y avoir un procédurier pour l’intégration des jeunes qui ne sont pas encore des adultes, il y a un vide. Par exemple, mettre sur pied un service d’entrée en formation. Lorsqu’on met le service en place, on s’aperçoit que ça fonctionne.
• Certains jeunes ont besoin de vivre, d’avoir un logement, un travail avant d’entreprendre une formation un peu plus qualifiante. Il faut faire en sorte que les jeunes prennent conscience que la démarche qu’ils entreprennent est une première étape. La première étape doit être valorisée en tant que point de départ du projet. Tout le projet est une démarche. Et l’objectif doit être atteignable. Des services notamment en orientation sont essentiels afin d’aider l’élève de cerner les capacités, les besoins et le style d’apprentissage du jeune adulte. Très peu d’élèves sont capables de traduire comment ils apprennent. Les stratégies personnelles d’apprentissage ne sont pas conscientisées.
Adéquation formation-emploi
• En matière d’adéquation formation emploi : il faut explorer des formations qui sont plus en lien avec l’emploi recherché, car il y a certaines incompatibilités entre les exigences de formation et les exigences reliées à l’emploi. Dans ce contexte, il faut travailler sur des formations atypiques pour ceux qu’on ne rejoint pas. Des cours de formation générale peuvent se donner dans l’entreprise qui participe elle-même à la formation. Définir les paramètres ensemble avec des partenaires.
• On doit aussi assurer un continuum, c’est-à-dire permettre aux personnes qui prennent une formation en Insertion Socio-Professionnelle (des modules) de pouvoir ensuite aller vers le Diplôme d’Études Professionnelles.
• Le suivi psychosocial et l’accompagnement personnalisé des personnes qui ont des , donne des résultats.
Reconnaissance des acquis
• En matière de reconnaissance des acquis, il y a aussi des difficultés, car une fois la reconnaissance faite (ex. 70% des compétences), il reste à aller chercher les 30 % manquants. C’est alors un véritable parcours du combattant pour les jeunes adultes. Il n’y a pas d’autres options que de les intégrer dans des groupes déjà existants.
• Cela est sans compter le manque de coordination sur la reconnaissance des acquis entre les ministères et organismes scolaires : il devrait exister un guichet unique MELS-CS-MIQ. Le problème c’est que chaque organisme veut conserver son financement et cherche à garder l’élève dans son giron.
Pédagogie
• Les nouveaux programmes qui s’en viennent sont intéressants, mais on craint le manque de souplesse, surtout dans les cas où on veut permettre une alternance avec les stages. Les technologies compensatoires sont difficiles à appliquer dans la salle d’examen.
• Pour qu’il y ait différenciation de la pédagogie, il doit y avoir différenciation de l’organisation. L’intégration des TICs se fait péniblement. On essaie de faire des regroupements, les cycles permettent de mettre ça en place. Les élèves sont persévérants : cela permet de créer une cohérence dans le groupe. L’enseignement individualisé est encore la norme. Il faut pouvoir faire des regroupements dans l’organisation des groupes, des cliniques, des ateliers
• Mais il faut plus de ressources pour pouvoir décloisonner les groupes. Les enseignants craignent de prendre des risques dans ce contexte. Malgré les promesses de changement, les pratiques et les façons de faire ne changent pas automatiquement. Il pourrait y avoir des équipes de 2 enseignants : un qui donne un enseignement individualisé et l’autre qui organise un petit atelier.
• Nous savons tous à quel point il est important les contextes dans lesquels vivent les apprenants et de les placer au cœur du processus, par exemple en les faisant participer pleinement à l’élaboration des mécanismes d’enseignement et d’apprentissage.
Des défis pour demain
• Il faut inscrire une culture de la formation continue et il faut la valoriser. Ce n’est pas encore obligatoire à l’éducation des adultes; certains enseignants sont très ouverts; les ressources humaines et financières sont toutefois insuffisantes.
• La réalité des entrées continues empêche de préparer correctement les élèves. Manque de stabilité du personnel enseignant. Les élèves vont à l’école plus longtemps, ils veulent obtenir la reconnaissance pour pouvoir ensuite participer à la société. Ils resteront à l’école tant et aussi longtemps que ce ne sera pas acquis.
• Il faut faire de la Formation générale des adultes la suite de la première chance. Les élèves doivent être actifs, il doit y avoir de la stimulation, poser des questions, approche pédagogique à développer
• La connaissance de soi n’est pas évidente pour tous : se poser des questions sur comment on apprend est quelque chose d’important. L’orientation est un processus utile tout au cours du parcours scolaire: par exemple, les élèves ayant participé à un projet d’école orientante sont plus habiles à dire ce qu’ils veulent. Ils acquièrent plus d’autonomie, plus d’assurance par rapport à leur devenir grâce à une démarche continue, intégrée.
• Mieux former et outiller les enseignants et les intervenants pour faire face à ces nouveaux défis et fournir les ressources spécialisées nécessaires pour offrir un support adéquat à ces clientèles.
• Diversifier les voies de formation pour les clientèles qui ne peuvent obtenir un DES et n’ont pas accès à la FP. Par exemple : FMS adulte, mentorat, plus de plateaux de travail, d’entreprises d’insertion (ce type de ressources est réparti de façon très inégale dans la province).
• Encourager le réseautage entre les ressources régionales afin d’apprendre à utiliser au maximum les compétences de chaque organisme.
• Il faut changer les façons de faire. Il y a urgence, nécessité d’adapter l’offre de services aux caractéristiques des clientèles. L’offre de formation doit se diversifier. Tous viennent chercher un Diplôme d’Études Secondaires; malheureusement pour certains, il faudra les amener à considérer d’autres options. Pour certains, malgré les moyens existants mis en place (préparation, accompagnement) c’est l’impasse.
• Or, plusieurs employeurs n’embauchent pas si le diplôme de secondaire 5 n’est pas acquis, même si les élèves ont suivi une formation «qualifiante». Par exemple, pour le cours d’aide-domestique, le centre exige pour s’inscrire un 3e secondaire, mais l’employeur exigera un DES. Pour conduire un autobus est-ce nécessaire d’avoir un secondaire 5?
Malheureusement, dans notre société, «hors le DES, point de salut». Seule la réussite scolaire existe.
Les transitions
• Il y a aussi un problème de transition du jeune vers l’état d’adulte : l’intégration dans le monde n’est pas faite. Or, cette transition pour plusieurs élèves est essentielle pour développer leur autonomie.
• Des écoles secondaires nous appellent pour nous demander : «Pourriez-vous lui trouver une place en FMS en attendant d’intégrer l’éducation des adultes?» L’élève est à ce moment incapable de faire sa démarche par lui-même ou avec l’aide de sa famille. Il devrait y avoir un procédurier pour l’intégration des jeunes qui ne sont pas encore des adultes, il y a un vide. Par exemple, mettre sur pied un service d’entrée en formation. Lorsqu’on met le service en place, on s’aperçoit que ça fonctionne.
• Certains jeunes ont besoin de vivre, d’avoir un logement, un travail avant d’entreprendre une formation un peu plus qualifiante. Il faut faire en sorte que les jeunes prennent conscience que la démarche qu’ils entreprennent est une première étape. La première étape doit être valorisée en tant que point de départ du projet. Tout le projet est une démarche. Et l’objectif doit être atteignable. Des services notamment en orientation sont essentiels afin d’aider l’élève de cerner les capacités, les besoins et le style d’apprentissage du jeune adulte. Très peu d’élèves sont capables de traduire comment ils apprennent. Les stratégies personnelles d’apprentissage ne sont pas conscientisées.
Adéquation formation-emploi
• En matière d’adéquation formation emploi : il faut explorer des formations qui sont plus en lien avec l’emploi recherché, car il y a certaines incompatibilités entre les exigences de formation et les exigences reliées à l’emploi. Dans ce contexte, il faut travailler sur des formations atypiques pour ceux qu’on ne rejoint pas. Des cours de formation générale peuvent se donner dans l’entreprise qui participe elle-même à la formation. Définir les paramètres ensemble avec des partenaires.
• On doit aussi assurer un continuum, c’est-à-dire permettre aux personnes qui prennent une formation en Insertion Socio-Professionnelle (des modules) de pouvoir ensuite aller vers le Diplôme d’Études Professionnelles.
• Le suivi psychosocial et l’accompagnement personnalisé des personnes qui ont des , donne des résultats.
Reconnaissance des acquis
• En matière de reconnaissance des acquis, il y a aussi des difficultés, car une fois la reconnaissance faite (ex. 70% des compétences), il reste à aller chercher les 30 % manquants. C’est alors un véritable parcours du combattant pour les jeunes adultes. Il n’y a pas d’autres options que de les intégrer dans des groupes déjà existants.
• Cela est sans compter le manque de coordination sur la reconnaissance des acquis entre les ministères et organismes scolaires : il devrait exister un guichet unique MELS-CS-MIQ. Le problème c’est que chaque organisme veut conserver son financement et cherche à garder l’élève dans son giron.
Pédagogie
• Les nouveaux programmes qui s’en viennent sont intéressants, mais on craint le manque de souplesse, surtout dans les cas où on veut permettre une alternance avec les stages. Les technologies compensatoires sont difficiles à appliquer dans la salle d’examen.
• Pour qu’il y ait différenciation de la pédagogie, il doit y avoir différenciation de l’organisation. L’intégration des TICs se fait péniblement. On essaie de faire des regroupements, les cycles permettent de mettre ça en place. Les élèves sont persévérants : cela permet de créer une cohérence dans le groupe. L’enseignement individualisé est encore la norme. Il faut pouvoir faire des regroupements dans l’organisation des groupes, des cliniques, des ateliers
• Mais il faut plus de ressources pour pouvoir décloisonner les groupes. Les enseignants craignent de prendre des risques dans ce contexte. Malgré les promesses de changement, les pratiques et les façons de faire ne changent pas automatiquement. Il pourrait y avoir des équipes de 2 enseignants : un qui donne un enseignement individualisé et l’autre qui organise un petit atelier.
• Nous savons tous à quel point il est important les contextes dans lesquels vivent les apprenants et de les placer au cœur du processus, par exemple en les faisant participer pleinement à l’élaboration des mécanismes d’enseignement et d’apprentissage.
Des défis pour demain
• Il faut inscrire une culture de la formation continue et il faut la valoriser. Ce n’est pas encore obligatoire à l’éducation des adultes; certains enseignants sont très ouverts; les ressources humaines et financières sont toutefois insuffisantes.
• La réalité des entrées continues empêche de préparer correctement les élèves. Manque de stabilité du personnel enseignant. Les élèves vont à l’école plus longtemps, ils veulent obtenir la reconnaissance pour pouvoir ensuite participer à la société. Ils resteront à l’école tant et aussi longtemps que ce ne sera pas acquis.
• Il faut faire de la Formation générale des adultes la suite de la première chance. Les élèves doivent être actifs, il doit y avoir de la stimulation, poser des questions, approche pédagogique à développer
• La connaissance de soi n’est pas évidente pour tous : se poser des questions sur comment on apprend est quelque chose d’important. L’orientation est un processus utile tout au cours du parcours scolaire: par exemple, les élèves ayant participé à un projet d’école orientante sont plus habiles à dire ce qu’ils veulent. Ils acquièrent plus d’autonomie, plus d’assurance par rapport à leur devenir grâce à une démarche continue, intégrée.
• Mieux former et outiller les enseignants et les intervenants pour faire face à ces nouveaux défis et fournir les ressources spécialisées nécessaires pour offrir un support adéquat à ces clientèles.
• Diversifier les voies de formation pour les clientèles qui ne peuvent obtenir un DES et n’ont pas accès à la FP. Par exemple : FMS adulte, mentorat, plus de plateaux de travail, d’entreprises d’insertion (ce type de ressources est réparti de façon très inégale dans la province).
• Encourager le réseautage entre les ressources régionales afin d’apprendre à utiliser au maximum les compétences de chaque organisme.
Geneviève Aubry - Vendredi 3 Mai 2013
1. Quels sont les principaux enjeux ?
Santé, qualité de l'eau et de l'environnement, etc.
2. Comment résoudre les problèmes soulevés par les enjeux?
Martin St-Pierre - Vendredi 3 Mai 2013
1. Quels sont les principaux enjeux ?
• On remarque que notre clientèle est de plus en plus jeune (16 ans)
• De plus, notre clientèle arrive avec des troubles d’apprentissage qui ne sont pas ou peu reconnus à l’éducation des adultes
• Comment rendre plus harmonieux le mélange des genres (jeunes et adultes)
• De plus, notre clientèle arrive avec des troubles d’apprentissage qui ne sont pas ou peu reconnus à l’éducation des adultes
• Comment rendre plus harmonieux le mélange des genres (jeunes et adultes)
2. Comment résoudre les problèmes soulevés par les enjeux?
• Avoir accès aux dossiers des élèves provenant du secteur des jeunes (surtout le suivi concernant les troubles d’apprentissage)
• Avoir les mêmes budgets et conditions de travail pour venir en aide au TDAH que le secteur des jeunes
• Avoir les mêmes budgets et conditions de travail pour venir en aide au TDAH que le secteur des jeunes
Heather Cregg - Vendredi 3 Mai 2013
1. Quels sont les principaux enjeux ?
RAC
2. Comment résoudre les problèmes soulevés par les enjeux?
Créer des rapports, liens ou relations directs avec tous les acteurs en Éduction. Il faut se connaître mutuellement pour se compléter et répondre aux besoins.
Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec - Vendredi 3 Mai 2013
1. Quels sont les principaux enjeux ?
Le Comité École et société de la FNEEQ a préparé une contribution que nous avons transmise à l'ICÉA et qui sera mise en ligne sur le site. Au bénéfice de la consultation en ligne, nous répondons à quelques questions dont le contenu est tiré du document.
La FNEEQ invite le gouvernement à redécouvrir quelques grands principes qui étaient les siens dans sa politique d’éducation aux adultes, mais qui nous apparaissent avoir été négligés au profit d’une vision exclusivement centrée sur la formation de la main d’oeuvre, notamment celui de la reconnaissance des besoins des individus dans leur vie personnelle et citoyenne. La formation à l’emploi est certes importante, mais l’éducation aux adultes ne peut s’y réduire, parce qu’elle mettrait ainsi de côté toute une gamme de besoins tout aussi légitimes non seulement chez les travailleuses et travailleurs qui souhaitent élargir leurs horizons par la formation, mais aussi chez des personnes qui n’ont pas encore, ou qui n’ont plus accès au marché du travail.
L’État doit non seulement continuer à soutenir les ordres d’enseignement qui travaillent en éducation aux adultes mais aussi les groupes populaires qui y ont toujours travaillé avec compétence et en complémentarité. Reconnaître l’expertise de ces organismes d’éducation populaire qui sont en contact étroit avec les milieux constituerait un pas dans cette direction pour ces groupes qui voient diminuer, voire disparaître, leurs sources de financement.
Au chapitre de l’éducation populaire, depuis quelque années, dans certains domaines sociaux et celui de l’éducation aux adultes n’y échappe pas, l’État est en train de céder peu à peu ses responsabilités en matière d’orientations, au profit de grandes fondations privées. Cette intrusion du privé dans un domaine public, par le biais de partenariats privés-publics (PPP) sociaux, soulève de nombreuses questions. Les fondations fixent elles-mêmes leurs priorités, selon une approche d’obligation de résultats souvent incompatible avec les besoins identifiés par le milieu ou les choix sociaux qui auraient pu être faits en fonction de politiques publiques reconnues; tout cela sans avoir de compte à rendre à l’État ou à la communauté. Le gouvernement encourage et participe financièrement à ces initiatives privées, sans qu’il y ait eu de débat public concernant ce nouveau type de gouvernance du social. La FNEEQ demande un moratoire sur l’établissement de nouveaux partenariats impliquant une ou des fondations privées. L‘État doit rester maître d’œuvre et ne pas se déresponsabiliser dans le domaine de la formation : c’est à lui qu’il revient de s’assurer que les objectifs globaux de la formation tout au long de la vie ne soient pas occultés.
La FNEEQ invite le gouvernement à redécouvrir quelques grands principes qui étaient les siens dans sa politique d’éducation aux adultes, mais qui nous apparaissent avoir été négligés au profit d’une vision exclusivement centrée sur la formation de la main d’oeuvre, notamment celui de la reconnaissance des besoins des individus dans leur vie personnelle et citoyenne. La formation à l’emploi est certes importante, mais l’éducation aux adultes ne peut s’y réduire, parce qu’elle mettrait ainsi de côté toute une gamme de besoins tout aussi légitimes non seulement chez les travailleuses et travailleurs qui souhaitent élargir leurs horizons par la formation, mais aussi chez des personnes qui n’ont pas encore, ou qui n’ont plus accès au marché du travail.
L’État doit non seulement continuer à soutenir les ordres d’enseignement qui travaillent en éducation aux adultes mais aussi les groupes populaires qui y ont toujours travaillé avec compétence et en complémentarité. Reconnaître l’expertise de ces organismes d’éducation populaire qui sont en contact étroit avec les milieux constituerait un pas dans cette direction pour ces groupes qui voient diminuer, voire disparaître, leurs sources de financement.
Au chapitre de l’éducation populaire, depuis quelque années, dans certains domaines sociaux et celui de l’éducation aux adultes n’y échappe pas, l’État est en train de céder peu à peu ses responsabilités en matière d’orientations, au profit de grandes fondations privées. Cette intrusion du privé dans un domaine public, par le biais de partenariats privés-publics (PPP) sociaux, soulève de nombreuses questions. Les fondations fixent elles-mêmes leurs priorités, selon une approche d’obligation de résultats souvent incompatible avec les besoins identifiés par le milieu ou les choix sociaux qui auraient pu être faits en fonction de politiques publiques reconnues; tout cela sans avoir de compte à rendre à l’État ou à la communauté. Le gouvernement encourage et participe financièrement à ces initiatives privées, sans qu’il y ait eu de débat public concernant ce nouveau type de gouvernance du social. La FNEEQ demande un moratoire sur l’établissement de nouveaux partenariats impliquant une ou des fondations privées. L‘État doit rester maître d’œuvre et ne pas se déresponsabiliser dans le domaine de la formation : c’est à lui qu’il revient de s’assurer que les objectifs globaux de la formation tout au long de la vie ne soient pas occultés.
2. Comment résoudre les problèmes soulevés par les enjeux?
2.1 concernant la sous-scolarisation et l’analphabétisme chez les adultes :
En maintenant une diversité des lieux de formation; en continuant de s’appuyer sur les organismes communautaires et populaires, mais dans le respect de leur mission. Actuellement, le gouvernement se désengage ou impose ses propres objectifs aux différents organismes communautaires selon sa vision d’efficience, souvent au détriment de l’expérience-terrain et de la mission des organisations qui sont mises à contribution. Ce qui a souvent bien peu à voir avec les personnes qui vivent des parcours de vie difficiles et pour qui l’apprentissage de la lecture ou du calcul est en soi une grande victoire.
En finançant adéquatement tout ce qui concerne la formation de base et les cours en alphabétisation, quels que soient les lieux de formation. Aujourd’hui, tout individu devrait avoir la possibilité de terminer un secondaire V (DEP ou DES), avec une aide financière et sous la responsabilité du Ministère de l’Éducation.
En finançant adéquatement les mesures de francisation pour les allophones que ce soit dans des établissements d’enseignement ou dans des groupes communautaires et en s’assurant que les différents ministères concernés collaborent. Les groupes visés par la francisation ont à cœur de devenir des citoyens à part entière et de collaborer à la vie citoyenne.
2.2 concernant la formation dans les milieux de travail
En responsabilisant davantage les employeurs mais aussi en finançant la formation continue qu’elle soit directement liée au domaine d’emploi ou pas. Plus que toute autre mesure, c’est la formation sur les heures de travail qui est la plus propice à encourager une démarche de formation. Différents modes de formation devraient aussi être offerts, pour mieux rencontrer les besoins des personnes, ceci dans la perspective d’une définition large de la formation, incluant les dimensions personnelles et sociales. Une entreprise devrait s’assurer d’un accès équitable aux programmes de formation pour toutes ses catégories d’emploi.
En demandant au gouvernement d’amender la loi 90 sur la formation de la main d’oeuvre:
a) pour qu’elle s’applique à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, tout en prévoyant des modalités de participation adaptées à la réalité des petites et moyennes entreprises.
b) pour qu’elle impose la formation d’un comité patronal-syndical (ou employeur-représentants des employés, là ou les travailleuses et travailleurs ne sont pas syndiqués) responsable de la gestion paritaire de la formation.
La reconnaissance d’un tel comité paritaire de formation serait aussi profitable à l’ensemble de l’entreprise. Les employés pourraient faire valoir leurs besoins de formation, mieux contrôler la qualité des formations offertes et participer à la gestion du fonds de perfectionnement selon des règles transparentes et reconnues. Un tel comité paritaire devrait pouvoir disposer du fonds prévu par la loi du 1% et de tout autre fonds négocié entre le syndicat et l’employeur. Nul doute que, ainsi prises en charge, les activités de formation deviendraient beaucoup plus encouragées et prisées au sein de l’entreprise.
En demandant au gouvernement d’instaurer des mesures accommodantes pour les personnes qui veulent faire un retour aux études, que ce soit à temps plein ou à temps partiel : crédit d’impôt (qu’il faudrait augmenter, et non réduire!), congé pour études, prêts et bourses pour les formations à temps partiel, services de garde gratuits dans les établissements pendant la formation, etc.
2.3 concernant le rôle indispensable des établissements d’enseignement en éducation des adultes
En matière de formation aux adultes, le rôle de l’État est primordial. Pour que le réseau collégial puisse jouer le rôle qui lui revient dans le secteur de la formation aux adultes, la FNEEQ demande au gouvernement d’accorder une enveloppe ouverte à la formation continue collégiale.
Par ailleurs, le financement de la formation des adultes devrait bénéficier, dans les cégeps des régions qui subissent des baisses démographiques, de la même souplesse réclamée pour la formation régulière. Dans les conditions actuelles, plusieurs cégeps n’obtiennent pas le nombre d’inscriptions requis pour pouvoir lancer des formations pour lesquelles il existe une demande. Il nous apparaît normal que l’État mette en place les conditions nécessaires à ce que les cégeps de région puissent offrir, aux jeunes comme aux adultes, un éventail de formations suffisamment large et varié pour réponde aux besoins et aspirations de la population.
Pour améliorer l’accessibilité aux études et la persévérance dans son programme de formation, la FNEEQ demande aussi de favoriser les études à temps partiel et d’adopter des mesures de soutien aux étudiantes et étudiants adultes, qu’ils soient inscrits de jour ou de soir.
Finalement, le gouvernement doit agir pour éviter l’empiètement entre les ordres d’enseignement en matière d’offre de formation continue. Il doit assurer une meilleure coordination de l’offre des cours aux adultes à tous les ordres d’enseignement, dans la perspective d’un développement organisé et concerté entre les ordres d’enseignement.
Dans les cégeps, les étudiantes et étudiants de l’Éducation des adultes devraient bénéficier du même encadrement et des mêmes services que celles et ceux de l’enseignement régulier. En cohérence avec leur mission, les établissements d’enseignement devraient offrir les mêmes chances de réussite à leurs étudiantes et étudiantes adultes.
Dans la même perspective, pour que le réseau collégial puisse jouer le rôle qui lui revient dans la formation aux adultes, on devrait reconnaître aux enseignantes et enseignants les mêmes conditions de travail qu’au secteur régulier.
À l’université, les personnes chargées de cours devraient être mieux intégrées à la vie universitaire et aux suivis des programmes; les conditions d’exercice de leur profession devraient être améliorées à de nombreux points de vue. Les universités doivent reconnaître la contribution essentielle des personnes chargées de cours à la qualité de la formation universitaire et cesser de créer un morcellement artificiel de la tâche d’enseignement et de recherche qui contribue à une plus grande précarisation de l’emploi en milieu universitaire.
2.4 Défendre le maintien de l’éducation des adultes en milieu carcéral
Il faut revendiquer le maintien d’une diversité de choix de formation pour les adultes dans les pénitenciers, incluant des formations qualifiantes et l’accès à des études supérieures. Ce qui implique d’insister auprès du gouvernement fédéral pour que l’on injecte à nouveau des budgets dédiés à la formation dans ce milieu.
2.5 Faire le point sur l’enseignement à distance
La FNEEQ souhaite qu’une veille soit instaurée sur la formation à distance afin de mieux suivre son évolution et son développement dans les établissements d’enseignement supérieur québécois.
2.6 Soutenir les groupes populaires qui s’occupent d’éducation des adultes
Le gouvernement doit prendre ses responsabilités, reconnaître l’existence des groupes populaires et l’excellence du travail que ceux-ci accomplissent en éducation des adultes. L’État doit aussi les financer adéquatement et les soutenir. Parce qu’ancrés dans le milieu, ces groupes s’avèrent souvent les seuls capables de rejoindre une partie de la population québécoise.
En maintenant une diversité des lieux de formation; en continuant de s’appuyer sur les organismes communautaires et populaires, mais dans le respect de leur mission. Actuellement, le gouvernement se désengage ou impose ses propres objectifs aux différents organismes communautaires selon sa vision d’efficience, souvent au détriment de l’expérience-terrain et de la mission des organisations qui sont mises à contribution. Ce qui a souvent bien peu à voir avec les personnes qui vivent des parcours de vie difficiles et pour qui l’apprentissage de la lecture ou du calcul est en soi une grande victoire.
En finançant adéquatement tout ce qui concerne la formation de base et les cours en alphabétisation, quels que soient les lieux de formation. Aujourd’hui, tout individu devrait avoir la possibilité de terminer un secondaire V (DEP ou DES), avec une aide financière et sous la responsabilité du Ministère de l’Éducation.
En finançant adéquatement les mesures de francisation pour les allophones que ce soit dans des établissements d’enseignement ou dans des groupes communautaires et en s’assurant que les différents ministères concernés collaborent. Les groupes visés par la francisation ont à cœur de devenir des citoyens à part entière et de collaborer à la vie citoyenne.
2.2 concernant la formation dans les milieux de travail
En responsabilisant davantage les employeurs mais aussi en finançant la formation continue qu’elle soit directement liée au domaine d’emploi ou pas. Plus que toute autre mesure, c’est la formation sur les heures de travail qui est la plus propice à encourager une démarche de formation. Différents modes de formation devraient aussi être offerts, pour mieux rencontrer les besoins des personnes, ceci dans la perspective d’une définition large de la formation, incluant les dimensions personnelles et sociales. Une entreprise devrait s’assurer d’un accès équitable aux programmes de formation pour toutes ses catégories d’emploi.
En demandant au gouvernement d’amender la loi 90 sur la formation de la main d’oeuvre:
a) pour qu’elle s’applique à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, tout en prévoyant des modalités de participation adaptées à la réalité des petites et moyennes entreprises.
b) pour qu’elle impose la formation d’un comité patronal-syndical (ou employeur-représentants des employés, là ou les travailleuses et travailleurs ne sont pas syndiqués) responsable de la gestion paritaire de la formation.
La reconnaissance d’un tel comité paritaire de formation serait aussi profitable à l’ensemble de l’entreprise. Les employés pourraient faire valoir leurs besoins de formation, mieux contrôler la qualité des formations offertes et participer à la gestion du fonds de perfectionnement selon des règles transparentes et reconnues. Un tel comité paritaire devrait pouvoir disposer du fonds prévu par la loi du 1% et de tout autre fonds négocié entre le syndicat et l’employeur. Nul doute que, ainsi prises en charge, les activités de formation deviendraient beaucoup plus encouragées et prisées au sein de l’entreprise.
En demandant au gouvernement d’instaurer des mesures accommodantes pour les personnes qui veulent faire un retour aux études, que ce soit à temps plein ou à temps partiel : crédit d’impôt (qu’il faudrait augmenter, et non réduire!), congé pour études, prêts et bourses pour les formations à temps partiel, services de garde gratuits dans les établissements pendant la formation, etc.
2.3 concernant le rôle indispensable des établissements d’enseignement en éducation des adultes
En matière de formation aux adultes, le rôle de l’État est primordial. Pour que le réseau collégial puisse jouer le rôle qui lui revient dans le secteur de la formation aux adultes, la FNEEQ demande au gouvernement d’accorder une enveloppe ouverte à la formation continue collégiale.
Par ailleurs, le financement de la formation des adultes devrait bénéficier, dans les cégeps des régions qui subissent des baisses démographiques, de la même souplesse réclamée pour la formation régulière. Dans les conditions actuelles, plusieurs cégeps n’obtiennent pas le nombre d’inscriptions requis pour pouvoir lancer des formations pour lesquelles il existe une demande. Il nous apparaît normal que l’État mette en place les conditions nécessaires à ce que les cégeps de région puissent offrir, aux jeunes comme aux adultes, un éventail de formations suffisamment large et varié pour réponde aux besoins et aspirations de la population.
Pour améliorer l’accessibilité aux études et la persévérance dans son programme de formation, la FNEEQ demande aussi de favoriser les études à temps partiel et d’adopter des mesures de soutien aux étudiantes et étudiants adultes, qu’ils soient inscrits de jour ou de soir.
Finalement, le gouvernement doit agir pour éviter l’empiètement entre les ordres d’enseignement en matière d’offre de formation continue. Il doit assurer une meilleure coordination de l’offre des cours aux adultes à tous les ordres d’enseignement, dans la perspective d’un développement organisé et concerté entre les ordres d’enseignement.
Dans les cégeps, les étudiantes et étudiants de l’Éducation des adultes devraient bénéficier du même encadrement et des mêmes services que celles et ceux de l’enseignement régulier. En cohérence avec leur mission, les établissements d’enseignement devraient offrir les mêmes chances de réussite à leurs étudiantes et étudiantes adultes.
Dans la même perspective, pour que le réseau collégial puisse jouer le rôle qui lui revient dans la formation aux adultes, on devrait reconnaître aux enseignantes et enseignants les mêmes conditions de travail qu’au secteur régulier.
À l’université, les personnes chargées de cours devraient être mieux intégrées à la vie universitaire et aux suivis des programmes; les conditions d’exercice de leur profession devraient être améliorées à de nombreux points de vue. Les universités doivent reconnaître la contribution essentielle des personnes chargées de cours à la qualité de la formation universitaire et cesser de créer un morcellement artificiel de la tâche d’enseignement et de recherche qui contribue à une plus grande précarisation de l’emploi en milieu universitaire.
2.4 Défendre le maintien de l’éducation des adultes en milieu carcéral
Il faut revendiquer le maintien d’une diversité de choix de formation pour les adultes dans les pénitenciers, incluant des formations qualifiantes et l’accès à des études supérieures. Ce qui implique d’insister auprès du gouvernement fédéral pour que l’on injecte à nouveau des budgets dédiés à la formation dans ce milieu.
2.5 Faire le point sur l’enseignement à distance
La FNEEQ souhaite qu’une veille soit instaurée sur la formation à distance afin de mieux suivre son évolution et son développement dans les établissements d’enseignement supérieur québécois.
2.6 Soutenir les groupes populaires qui s’occupent d’éducation des adultes
Le gouvernement doit prendre ses responsabilités, reconnaître l’existence des groupes populaires et l’excellence du travail que ceux-ci accomplissent en éducation des adultes. L’État doit aussi les financer adéquatement et les soutenir. Parce qu’ancrés dans le milieu, ces groupes s’avèrent souvent les seuls capables de rejoindre une partie de la population québécoise.